L’Eglise est-elle selon toi :
- un ensemble de règles et de façons de faire à perpétuer d’année en année ?
- l’affaire du pasteur/du prêtre et de son équipe ?
- un passe-temps, un centre de formation ?
La façon de voir ton église locale peut te donner quelques indications sur le fait de reproduire ou non des disciples de Jésus.
Ce 4ème et dernier axe de l’écosystème de MMD – Mouvement Multiplication de Disciples – peut soulever pas mal de réflexions. Je te présente sur la base du livre de Janie Blough ‘Dieu au centre ! Retrouver le sens du culte’.
Les trois premiers axes ?
Faire un culte vs. rendre un culte
Toutes les églises ont une liturgie différente. Liturgie ?
“Ensemble de rites, cérémonies et prières dédiés au culte d’une divinité religieuse”, selon la définition du Larousse.
Vue comme ça, c’est vrai que toutes les églises n’ont pas une même façon de dérouler un culte/une messe.
Pour certains :
- le rassemblement se fait le dimanche matin ou après-midi, ou bien le samedi
- le culte commence par le groupe de louanges pour d’autres c’est directement le sermon
- la longueur du culte peut vite varier
- on propose de prendre la “Sainte-Cène” ensemble toutes les semaines pour d’autres plus rarement dans le mois
Ce qui compte, ce n’est pas d’adopter un rituel, mais d’y mettre tout son coeur. Et de ce point de vue là, organiser un culte est différent de la profondeur de rendre un culte à Dieu.
Ça ressemble à quoi ?
Tu as déjà pris le temps de te retourner pour voir comment l’assemblée vivait son culte ? Loi de moi vouloir juger les façons de chacun de s’approcher de Dieu. Mais plutôt de prendre conscience de la famille de Dieu qui vit cette célébration ensemble.
Bien sûr, si tu le fais tu verras aussi ceux qui s’endorment, qui joue sur leur smartphone ou répondent à leurs messages, ceux qui arrivent en retard, mais tu verras aussi ceux qui sont venus chercher quelque chose de plus : une partie de Dieu qu’ils connaissent peut-être déjà mais dont ils ne veulent pas prendre pour acquis. Sans oublier ceux qui viennent pour la première fois et qui découvrent ton univers.
Et toi, où te situes-tu ?
Je me souviens avoir été de ceux qui passaient leur temps avant de prendre plus conscience de la richesse et de la bénédiction que j’ai de pouvoir grandir dans mon identité d’enfant de Dieu.
Alors, c’est quoi le culte selon Dieu ? Sois prêt à voir les choses différemment !
Un cas d’école à reprendre
Dans chaque article de cette série “Comment fait-on des disciples de Jésus ?”, je t’ai laissé un outil te permettant de passer à la pratique. Cette fois, c’est plutôt un exercice que je te propose.
Raphaël Anzenberger nous renvoie sur les bancs de l’école du dimanche ou du catéchisme.
Si tu n’y as jamais été, ce n’est pas grave ! Jette un coup d’oeil, et tu comprendras tout de suite, je te résume ici en 8 points :
- L’orateur lit une histoire biblique
- Il demande à une ou deux personnes de la répéter pour activer la mémoire et assimiler
- Il pose ensuite des questions interactives pour faire participer l’auditoire
- Il apporte une interprétation à cette histoire pour la rendre accessible
- Ensemble avec l’auditoire on recherche des mises en pratique possibles dans sa propre vie
- On se lance le défi de raconter l’histoire autour de nous pour un effet multiplicateur !
- Avant de poursuivre avec une prochaine histoire, l’orateur vérifie que l’enseignement a bien été mis en pratique
Malheureusement, on est beaucoup à écouter nos pasteurs et autres orateurs dimanches après dimanches – sans même prendre des notes – et finalement tout oublier le mercredi d’après. Et pour en savoir un rayon là-dessus, un orateur peut passer des heures voire des jours sur son sermon.
L’intérêt de vivre le culte de façon communautaire, c’est associer son auditoire dans la mémorisation, la réflexion, la mise en pratique et la retransmission.
Finalement l’orateur fait ce que les disciples faisaient avant que les évangiles soient écrits. C’est d’ailleurs le fait d’être un auditeur oublieux qui a poussé Moïse, les disciples et autres écrivains de la Bible de l’écrire.
Qui est responsable dans l’histoire ?
Le Pasteur n’a pas une tâche facile, tu sais ! Il ne peut pas vérifier si tout le monde a bien entendu, compris, retenu et pourra l’appliquer dans sa vie.
C’est possible de faire participer l’auditoire dans les petites églises, mais cela se complique pour les plus grandes ! Seuls les premiers rangs peuvent réagir aux questions de l’orateur. Un peu frustrant pour ceux qui sont assis au fond !
Ce que tu ne peux pas exprimer dans les grandes assemblées, tu peux le faire dans cette configuration de 15-20 personnes avec les groupes de maison . Encore mieux à 2-3 personnes dans un groupes de croissance. Attention toutefois à veiller à ce que ce ne soit pas une réplique du dimanche, en plus petit comité. Il s’agit de favoriser une communion fraternelle spontanée, vivante, interactive et intelligente.
C’est de notre responsabilité de rendre un culte à Dieu. L’adorer, c’est prendre conscience de qui Il est et de ce qu’il veut que nous soyons.
Alors, partant pour donner le meilleur à Dieu lors du prochain culte. ?
Retrouve toujours plus d’astuces pour faire des disciples de Jésus en rejoignant la Communauté des Partageurs de Jésus.
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