- Tu as une mauvaise estime personnelle et tu penses que c’est normal, après tout beaucoup en souffrent ?
- A quoi bon chercher à s’apprécier encore plus si de toute façon c’est un problème redondant ?
- Tu connais une personne autour de toi en perte de confiance et tu ne sais comment l’aider ?
Yolande Schwab est praticienne de la relation d’aide et accompagne les personnes dans leur développement et leur cheminement personnel. J’ai personnellement pu bénéficier de ses précieux conseils pour comprendre que j’avais finalement le droit d’être moi-même, moi aussi, en toute occasion. J’avais envie que tu puisses toi aussi en bénéficier.
Yolande se mobilise elle aussi pour que tu puisses trouver une issue de sortie, parce qu’elle croit fortement en la possibilité de sortir du vice de la comparaison.
La base de tout : la question de notre identité
Cette question de la comparaison à autrui est souvent au coeur des échanges avec mes clientes.
La comparaison permet de souligner la différence entre moi et autrui et renvoie immédiatement à la question de l’identité.
Notre identité est constituée de deux éléments à conjuguer à l’infini : en quoi je ressemble et en quoi je diffère.
Pour expliquer ceci de manière simple, on peut dire que si quelqu’un ne construit son identité que sur l’axe de la ressemblance, alors il n’est qu’un clone, il n’existe pas en tant qu’individu. Et si quelqu’un ne se construit que sur l’axe de la différence, sans ressemblance, il va manquer de confiance et de sécurité intérieure.
Notre identité se construit dans ce subtil équilibre, plus ou moins bien selon les aléas de notre histoire.
La comparaison est un processus presque automatique. Malheureusement nous l’utilisons très souvent pour des raisons plutôt négatives et justement par manque de solidité dans notre identité : nous rassurer à propos de nos performances ou de nos opinions, gonfler notre estime de soi, lutter contre l’influence, etc.
Nous savons que nous regardons aux autres à travers nos filtres, donc si nous sommes pleins de rage, de critique ou de pensée déprimée à l’égard de nous-mêmes, cela influencera automatiquement notre rapport à l’autre : envie, jalousie, dépréciation de soi et donc comparaison malsaine !
Ainsi la première question qui se pose à une femme qui souffre de vivre constamment en position de comparaison négative est la suivante : Comment te perçois-tu ? pour ensuite entamer un travail sur l’estime personnelle de cette personne.
Quelques clés pour un travail sur l’estime de soi
Entamer tout un travail sur son estime personnelle va parcourir les domaines suivants :
- La connaissance d’elle-même
- Connaître ses goûts, ses préférences, ses aptitudes
- Connaître ses lacunes.
- Le sentiment de compétence dans différentes sphères
- Reconnaître ses capacités à leur juste valeur, les activités qui sont faciles, qu’elle fait bien, celles qu’elle peut apprendre.
- Accepter les sphères où elle est moins compétente sans pour autant chercher à se dénigrer.
- Le sentiment d’identité
- Se sentir entière
- Reconnaître en quoi elle est unique et différente des autres.
- L’opinion qu’elle a d’elle-même
- Evaluation de ses qualités et défauts
- Evaluation de ses compétences et lacunes
- La façon de se traiter elle-même
- En parole et en action
- Les permissions et les interdits qu’elle se donne.
- La façon qu’elle permet aux autres de la traiter
- L’aisance à placer des limites aux autres, à savoir se faire respecter
- Apprendre à s’affirmer adéquatement, à trouver un équilibre entre les besoins des autres et les siens
- La tolérance à la violence verbale et physique.
La saine comparaison existe-t-elle ?
La « saine » comparaison nous permet de nous situer par rapport à autrui sans pour autant nous sentir menacés. Mais cela n’est possible que si nous sommes « bien dans nos baskets » !
Cela me renvoie à ce commandant de Jésus : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! » S’aimer soi-même dans la Bible revient à dire : accepte-toi ou accueille toi !
Beaucoup de personnes confondent un amour de soi narcissique et égocentrique, avec un sain amour et une profonde acceptation de soi.
L’acceptation de soi est une force intérieure qui nous donne un sentiment d’unité : Toute notre énergie est centrée et circule vers l’extérieur. La non-acceptation de soi crée une rupture et un malaise internes, nous donnant le sentiment d’être à côté de nous-mêmes. Toute notre énergie est mobilisée pour gérer nos conflits internes ; nous disposons donc d’une énergie moindre pour faire face au monde extérieur – John Bradshaw.
De part mes croyances chrétienne, je dirais que cette acceptation de soi est avant tout fondée sur les notions d’accueil et d’amour de Dieu pour moi dans mon entièreté – quel que soit le bagage positif ou négatif que mon histoire personnelle m’a transmis.
L’Amour de Dieu est inconditionnel ; il est fondé sur qui Il est et non sur qui je suis !
Lorsque je réalise que Dieu m’aime, peu importe ce que j’ai fait ou non, ce que je suis ou non, j’expérimente alors une incroyable libération, un nouveau centre en Christ, qui me permet de cheminer et de changer.
Alors si toi aussi tu veux aider les femmes autour de toi à comprendre qu’elle peuvent avoir une autre estime d’elles-mêmes et de reconquérir une image pleine de l’Amour de Dieu, on compte sur toi pour partager la vidéo yesHEis prévue pour l’occasion et participer au parcours gratuit ci-dessous.
Nous allons aider les femmes à savoir qu’elles ont le droit à plus qu’elles ne s’accordent elles-mêmes !
Bastien Cuenot.
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