Tu en as rêvé pendant des semaines, voire même des mois !

Dans mon article précédent, tu étais frustré parce que ça semblait ne jamais être la bonne occasion pour partager ta foi ! Aujourd’hui, l’occasion se présente ! On y est ! Tu vas enfin pouvoir leur présenter LA solution à leurs difficultés du quotidien.

L’idée même de pouvoir partager ton histoire avec Dieu te fait crépiter à l’intérieur de toi. L’excitation de pouvoir enfin parler de Dieu avec un collègue ou un proche est à son comble ! 

Mais voilà face à lui, tu perds tous tes moyens. C’est décousu, confus et tu finis par t’en vouloir d’avoir même ouvert la bouche ! Il t’arrive de penser que c’est mieux de laisser ce genre de discussions à d’autres personnes plus affermies.

Pas de panique, je vais te donner des astuces pour te débarrasser de la pression et du doute quand tu te lanceras la prochaine fois. Parce que tu n’as pas à rester sur cet échec ! Ouvre ta boîte à outils, elle va se remplir au fur et à mesure !

Et si tu te sens plutôt à l’aise avec le premier point, ne passe pas à côté du 2ème !

 

Une arme restée invincible jusqu’à aujourd’hui

 

Laisse-moi te dresser quelques travers de notre société aujourd’hui. Pas pour te démoraliser, non, mais bien pour prendre conscience ensemble de l’importance de se démarquer en tant que chrétien.

Tu es au courant de ces problèmes sociaux et comportementaux que le monde a engendrés depuis des décennies, des siècles ?

  • éclatement de la famille,
  • rapport erroné entre homme et femme,
  • rejet de toute forme d’autorité par les plus jeunes,
  • individualisme et égoïsme,
  • racisme,
  • violence,
  • exploitation des minorités,
  • perte du vrai sens des valeurs,
  • confusion entre le bien et le mal,
  • surconsommation et malbouffe,
  • culte du corps et de l’apparence,
  • éloignement de Dieu et de la bonne morale,
  • etc.

Une chose me paraît évidente : On doit redresser la barre avant que le bateau ne coule, tu crois pas ? Et pour cela, notre témoignage personnel (et celui de notre église locale) est plus qu’important !

Quelle réputation as-tu aux yeux des non-chrétiens qui t’entourent ?

Quelle serait la chose qui décrirait le mieux qui tu es à leur yeux ?

Je me suis posé ces questions (Eh oui, j’en ai toujours plusieurs qui traînent dans le coin de ma tête, haha !) :

Quand tout devient confus, trouble, agité, sombre autour de soi…

  • Comment faire comprendre que le mal n’a pas à être considéré comme bien ?
  • Comment montrer la pertinence du bien comme ligne de conduite ?

Si tu as lu mon dernier article, tu as vu que l’écoute et l’attention sont une vraie première preuve d’amour.

“À ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.” (Jean 13:35)

Je me rappelle de cette fois où, avant de quitter mon ancienne entreprise, j’ai demandé à mes collègues de prendre une feuille blanche pour y écrire qui était Bastien selon eux ?

J’avais envie de me rendre compte de ce que je laissais derrière moi en quittant l’entreprise. Il en est ressorti plusieurs choses, plutôt très positives même. Mais une moins positive m’a réellement marqué. Je crois qu’une de mes collègues voulait me laisser un message ! Elle trouvait que certaines de mes attitudes ne collaient pas très bien avec la religion que je prônais par mes paroles.

Après discussion avec elle, les manières qu’elle me reprochaient, n’avaient finalement rien à voir avec un manque de respect envers la religion.  Mais c’est dans ce genre de moment que je remarque que mes actes sont observés, analysés et jugés. Bons ou mauvais.

Mon témoignage personnel est directement visible par mon entourage.

Tu savais que tu pouvais facilement témoigner l’amour de Jésus …

  • quand tu salues une personne par un sourire sincère et chaleureux
  • quand tu félicites ou encourages ton collègue
  • quand tu portes les courses de ta voisine qui peine à monter l’escalier
  • quand tu proposes du covoiturage à quelqu’un qui est un peu juste financièrement
  • quand tu invites au resto un de tes amis qui a un coup de blues
  • quand tu vas voir un collègue en arrêt maladie
  • quand tu prends du temps avec ton voisin qui a appris une mauvaise nouvelle
  • quand tu t’arrête sur le bord de la route pour pousser une voiture en panne
  • quand tu proposes de faire babysitter à un couple d’amis pour qu’ils se retrouvent
  • etc.

Avant de raconter Jésus, montre qui Il est à travers ton sourire, ta patience, ta bonté, ta générosité, ta bienveillance et ta gaieté !

Je suis comme toi, j’ai aussi mes faiblesses !

 

Les gens n’ont pas envie de s’approcher d’une “perfect person”, d’un super héros jamais décoiffé, aux dents parfaitement blanches. Ils sont attirés par ceux qui leur ressemblent, avec lesquels ils pourront partager.

Pourquoi ? Parce qu’ils trouveront en toi des points communs dans ton histoire, dans ta personnalité… Ils te parleront avec beaucoup plus de facilité si tu peux dire : “Moi aussi…, oui, je comprends, je l’ai aussi vécu…”.

Ils vont se sentir rassurés de ne pas être les seuls dans ce cas-là. Il se sentiront compris. Mais laisse moi te donner ce conseil :

Si tu n’aimes pas tes faiblesses et que tu veux tout faire pour les combattre, sache qu’elles peuvent devenir une force redoutable dans le témoignage de ta foi.

En décrypté ça donne quoi ?

Je m’explique.

Tu n’es pas “Monsieur-je-sais-tout” ou “Madame-je-maîtrise-tout”. Tu es comme tout le monde, ou presque. On met plus facilement à l’aise une personne quand on se montre sous son vrai jour, pas sous une fausse identité. Sinon, ça peut vite sonner faux. 

Et quand tu regardes, l’orgueil a quelque chose de plutôt répugnant. Même si on en est tous finalement victimes, à une certaine dose, beaucoup parlent d’orgueil de manière négative :  “Oh, celui-là, il s’la pète de trop !”. “Non, mais tu l’entends, celle-là ? Pour qui elle se prend ?” Qu’ils soient chrétiens ou non d’ailleurs !

Une personne authentique dont le témoignage est pertinent, ça ressemble à quoi ?

Une personne qui t’inspire et te motive à lui ressembler, qu’a-t-elle de si spécial ?

Les personnes qui m’inspirent sont celles qui se montrent comme elles sont. Sans masque. Elles savent reconnaître ses limites et ses manquements.

Non, le but n’est pas d’étaler tes limites pour te faire battre. Mais je pense qu’il est important de ne pas chercher à les cacher à tout prix. Pourquoi ? Parce que tu sauras rejoindre les personnes qui t’entourent dans leur réalité, dans leur lot de faiblesses.

Elles cherchent à s’améliorer, à se remettre en question. Quelle que soit la personne qui lui fait une remarque. Elles reconnaissent leurs torts et n’hésitent pas à demander pardon.

Elles font attention à leurs propos, sans avoir besoin de participer aux médisances du groupe. Mais sans chercher non plus à se montrer ni supérieures, ni comme des aliens. N’oublions pas que l’intérêt est de rester accessible !

Quand est-ce que tu parles de Dieu du coup ?

En plus d’écouter la personne en face et de montrer de l’intérêt à ce qu’elle te dit, tu lui as montré que tu galérais toi aussi de ton côté. Tu es accessible, humain, crédible et même sympa !

C’EST LE MOMENT DE SORTIR TON JOKER !

  • Tu veux savoir comment je fais pour être plus patient ? Moins colérique ?
  • Tu veux que je te raconte comment je réagis quand je suis déçu, trahi ?
  • Tu veux que je te dise comment je fais pour envoyer balader ma peur de l’avenir ?

C’est à ce moment-là que tu racontes comment Dieu t’apprend chaque jour le self-control, comment Il t’aide à te décharger sur Lui de tous tes soucis et à pardonner.

Tu pourrais même lui donner 2-3 versets bibliques, courts, sur lesquels s’appuyer.

Et si tu lui proposais de prier pour sa situation, avec elle, toute de suite après la conversation ? Ça lui donnerait un exemple pour savoir comment parler à Dieu.

Bien sûr, tu lui proposes de garder contact pour continuer à l’encourager avec d’autres versets bibliques ou en lui proposant une playlist chrétienne qui te met la patate !

Et voilà comment tu avances dans le témoignage de ta foi. Bravo !

 

Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.” (Colossiens 4:6)

 

Bref, à chaque fois, je me demande si je reflète bien l’amour de Dieu. Si je fais vraiment preuve d’humilité. J’essaye de ne pas partir à l’aventure sans ma boîte à outils :

  • Prier et proclamer
  • M’inspirer de ce que Jésus et les disciples faisaient
  • Entretenir les relations
  • Veiller à mon attitude

Je te réserve le dernier outil dans mon prochain article : Comment avancer dans l’évangélisation quand on se sent limité.

Mais si tu voulais des précisions sur comment raconter ton témoignage autour de toi, je t’invite à relire l’article que j’avais publié l’année dernière à ce sujet :