Tu as peut-être une idée bien arrêtée sur la liberté. La liberté, pour toi, c’est une porte ouverte vers le bonheur :

  • où tu peux combler tes désirs
  • où on est censé répondre à tes attentes
  • où tu peux satisfaire tes besoins et tes aspirations

En gros, être libre, c’est pouvoir faire ce qui te plaît ! Mais jusqu’où es-tu capable d’aller pour accéder à cette liberté ? À quel prix et quel effort ?

Parfois, tu as la sensation d’aller trop loin ou justement pas assez pour pouvoir accéder à cette liberté. Pris dans ce dilemme, tes sensations de vide se multiplient alors que tu poursuis ta quête du graal.

Aaaaaah, mais c’est quoi la liberté au final ?

Dressons le tableau de la fausse liberté !

Tu te crois libre…
…pourtant tu es dépendant de l’autre

Pour toi, la liberté, c’est de pouvoir choisir tes amis, ton conjoint afin de te réaliser, de t’épanouir. Tu crois fermement que le bonheur se conjugue à deux, à plusieurs. Il te paraît inconcevable d’être heureux(se) tout seul. Du coup, tu as créé dans tes relations amoureuses ou amicales, un état de dépendance dont tu n’es peut-être pas forcément conscient(e).
As-tu vraiment besoin des autres pour être bien dans tes baskets et dans ta tête ? Si tu réponds “Oui”, alors cette dépendance est bien réelle.

Voici quelques signaux indicateurs qui pourront t’aider à le comprendre :

  • Ton conjoint, tes amis sont devenus pour toi le baromètre de ton bonheur
  • En leur absence, tu piétines, tu t’ennuies
  • Quand tu te retrouves tout(e) seul(e), tu te sens démuni(e), délaissé(e) voire même malheureux(se)
  • Cela génère en toi du stress que tu ne parviens plus à canaliser

Tu peux tomber rapidement dans des excès comme :

  • la possessivité
  • les interdictions
  • les scènes de jalousie
  • les demandes incessantes de preuves d’amour ou d’amitié
  • le contrôle sur les sorties, les fréquentations, le temps passé en dehors de toi

Tu ressens un vide important que tu cherches à combler par la présence des autres. Quand on ne te porte pas suffisamment d’intérêt ou d’attention, tu doutes de toi, des autres, tu te sens rejeté(e) et mal aimé(e), voire abandonné(e).

Sais-tu qu’il est impossible de recevoir des autres une attention perpétuelle et que ta satisfaction ne peut être que temporaire car il faut toujours recommencer ?

C’est un cercle vicieux duquel tu ne parviens pas à sortir. Tu t’es enfermé(e) peu à peu dans une prison affective. Cette dépendance relationnelle te coûte la liberté d’être heureux(se).

 

… pourtant tes plaisirs fanent

Tu es libre de choisir tout ce qui te plaît. Sexe, drogue, alcool, tu te tournes vers tout ce qui peut t’apporter du plaisir immédiat et un bonheur instantané.

Les signes indicateurs de cette forme d’addiction :

  • C’est éphémère et tu dois toujours y revenir.
  • Tu n’en as jamais assez, il faut toujours renouveler tes sensations
  • Tu as l’impression que cela te comble sur le moment, mais tu finis aussi par te rendre compte aussi combien tu mets ta santé en danger.Tu ne sais pas comment t’en sortir.
  • Cette sensation du bonheur te coûte cher, ruine ta santé, tu te perds dans des relations sans lendemain. Où sont tes amis de longue date ?

La liberté a un prix. On croit la détenir alors que c’est elle qui nous tient. Tu es prisonnier de ces addictions qui te donnent la sensation du bonheur mais au réveil, tu te sens toujours enfermé(e) dans ta solitude et tes soucis.

 

… pourtant tu es addict à ton job

Le boulot, c’est loin d’être juste alimentaire pour toi. Ton identité et ton caractère ont été forgés grâce à ton expérience inestimable à tes yeux. Tu as tout sacrifié pour parvenir à une carrière que beaucoup envient. Ta liberté passe par la réussite.

Mais voilà, quand tu rentres chez toi, tu te retrouves seul, tu as fait le vide autour de toi car tu ne comptes pas tes heures, tu débauches tard. Ta vie sociale est un désert et ton bureau est devenu ta prison. Tu tournes en rond comme un lion en cage. Tu réalises bien que sans ton job, tu es perdu(e). Tu te demandes parfois si tout s’arrêtait demain, avec cette crise, ces futurs changements politiques, que deviendrais-tu ?

Ta situation professionnelle t’a donné pourtant un libre accès à la réussite sociale et financière mais tu n’en profites pas car tu n’as même plus le temps.

Quand ton sentiment de liberté se heurte à certaines contraintes, alors tu ne te sens plus tout à fait libre.

 

… pourtant tes enfants t’emprisonnent

Tu fais tout pour tes enfants, c’est ta famille ! Sans eux tu n’existes pas. Tout ce qui tu n’as pas eu dans ta jeunesse, tu veux leur accorder. Leur donner toutes leurs chances, toutes celles que tu n’as pas eues, toi !
Alors tu t’oublies, tu t’enfermes dans une vie sacrificielle, où :

  • Tu travailles pour eux
  • Tu te lèves pour eux,
  • Tu te couches en pensant à eux
  • Tu déploies toute ton énergie pour eux
  • Tu te montres le plus disponible possible pour répondre à tous leurs besoins
  • Tu fais le taxi
  • Tu dépenses sans compter pour eux

 

“Parce que Dieu nous a créés pour être heureux, Il n’aime ni la souffrance, ni le sacrifice.” (Soeur Emmanuelle)

 

Tu n’as pas ou peu de temps à toi. Tu fais tout pour eux, mais tu n’a pas vraiment de temps avec eux au final. Alors oui, ils comptent à tes yeux, mais toi ? Souvent tu soupires et tu te dis que la vie, c’est bien plus que ça. Tu penses en tremblant à ce jour où tes enfants s’envoleront du nid et que te restera-t-il ? Un sentiment amer d’avoir tant fait pour eux pour te retrouver tout(e) seul(e) au final ? Ce cercle infernal des obligations, même si tu aimes de tout ton coeur tes enfants, t’étrangle parfois, et tu n’arrives plus à vivre dans l’équilibre que tu t’étais pourtant promis de cultiver.

 

Tu n’as pas besoin de te sacrifier pour le bonheur des autres,
Tu es libre de choisir d’être heureux(se)

 

Aimerais-tu connaître une autre source d’un bonheur non pas éphémère mais durable ? Découvre pourquoi Jésus peut-être pertinent pour toi aussi, dans ton quotidien :

Toi aussi tu peux faire vivre cette différence,

Bastien Cuenot.