• Tu vois souvent ce que les autres ont de plus que toi, te faisant vivre dans un sentiment d’insatisfaction personnelle perpétuel ?
  • Tu as du mal à t’accepter telle que tu es ?
  • Tu n’as plus confiance en toi et ne sais pas comment reconquérir ton estime personnelle ? 
  • Tu te rends compte que tu es entrée dans le cercle vicieux de la comparaison et ne sait pas comment t’en sortir ?

yesHEis lance une campagne de sensibilisation pour lutter contre le piège de la comparaison auprès des femmes. Nous voulons nous mobiliser pour apporter des solutions à toutes celles qui en souffrent et leur proposer des outils pertinents pour les aider à s’en sortir. Nous avons eu le privilège de collaborer avec plusieurs personnes pour mettre en place un parcours pour vaincre la comparaison.

10 pensees - twitter

Merci Gaël Ondo, du blog 116words, pour l’article que tu as rédigé dans le cadre de cette campagne, pour montrer ton engagement dans l’aide que tu veux apporter à toutes ces victimes autour de nous. 

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Je m’appelle Belle, c’est le prénom que mon père m’a donné.

Lorsque j’étais encore une petite fille, mes parents me rappelaient toujours combien j’étais belle, tout le monde m’admirait et me disait de belles choses. Pour mes premiers anniversaires, on m’offrait des cadeaux et des robes de princesses que je voyais à la télévision. Je voulais être comme ces princesses qui vivent un conte de fée. À 3 ans, on me disait que j’étais une princesse, la plus jolie. J’étais fière d’être une princesse aux yeux de mon entourage, j’étais la princesse Belle.

Puis je suis allée à l’école et les choses ont commencé à changer.

L’attention qu’on avait pour moi n’était plus la même. J’ai découvert de la bouche des autres que je n’étais pas si princesse, ni si jolie que ça finalement. D’autres filles étaient bien mieux que moi, elles possédaient plus que je n’avais.

J’ai découvert qu’entre nous les filles, il y a parfois une concurrence pour être la plus belle, celle qui reçoit le plus de compliments, celle avec qui les autres veulent être copine. J’ai appris que pour être aimée des autres, il fallait être plus belle que je croyais l’être. Il fallait que mes parents m’achètent les derniers accessoires à la mode ou que je sois au courant des nouvelles tendances. Il fallait que je sois capable de raconter ce que nous avons fait durant les vacances, sinon, je ne serais pas intéressante. Il fallait parfois que je m’invente une vie pour pouvoir tenir debout dans cette arène où la fille la plus intéressante est la vraie princesse.

Ensuite je suis allé au collège, puis au lycée.

L’attention que j’avais de mon père, j’ai voulu la retrouver auprès des garçons.

Car, j’ai appris que les garçons apprécient celles qu’ils considèrent comme vraiment belles. J’ai compris que les filles ne sont pas toutes ainsi considérées. Parfois, certains garçons se moquaient de moi. Je n’étais sûrement pas aussi jolie que d’autres. Pour que ce beau garçon s’intéresse à moi, il fallait que je sois au top, que je sois au moins aussi belle que celles qu’on admirent dans les magazines et à la télévision.

Plus-tard, lorsque je me suis mis en couple et après avoir intégré le monde du travail, j’ai découvert que la comparaison entre femmes ne cessent pas, alors même que nous sommes devenues adultes. Elle peut être sournoise mais elle reste bien réelle.

Nous évaluons notre beauté selon les critères d’appréciation du monde qui nous entoure.

Le monde m’a appris ce qu’il considère être une belle femme. Moi, j’ai des formes, alors que les modèles de magazine ont un corps de rêve. Mon corps n’est pas ce corps de mannequin qui plaît tant.  Mes cheveux ne sont pas ces cheveux lisses et brillants. Mes vêtements ne sont pas ces vêtements de marque qui attirent le regard. Au travail, je ne suis pas aussi compétente que ça. Et je vois bien les regards de mon conjoint sur les autres filles, qui, elles, ont cette apparence que je n’ai pas. Maintenant que je suis une maman, même mes enfants me rappellent parfois comme je peux être has been, contrairement à d’autres mamans. J’ai pris du poids, je ne suis plus aussi svelte que celles qui parviennent à garder la ligne.

Suis-je vraiment Belle comme me le disait mon père ? En quoi suis-je belle telle que je suis ?

J’aimerais être aussi belle que les autres. Si j’étais aussi belle que d’autres, mon conjoint ferait plus attention à moi. Si j’étais aussi élégante que d’autres, mes enfants n’auraient pas honte de moi. Si j’étais aussi compétente que d’autres, mes collaborateurs accorderaient plus d’importance à mes opinions. Si j’avais des vêtements plus fashion, on m’estimerait sûrement plus. Si j’avais d’aussi beaux cheveux que d’autres, j’aurais plus souvent de compliments. Si j’étais aussi fine que d’autres, je me sentirais sûrement mieux dans ma peau. Mais ce n’est pas ce que je suis et la société me fait bien comprendre ses préférences. Telle que je suis, je ne fais pas partie de son appréciation. Pour correspondre au modèle de la femme parfaite, je dois façonner mon image pour ressembler, le plus possible, à celle qui plaît aux autres. Et alors là, oui, je pourrais dire que je serais vraiment Belle.

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Si tu te retrouves dans cet article et que toi aussi tu veux dire STOP à la comparaison, je t’invite, comme moi, à te mobiliser pour que toi et les femmes autour de toi puissent découvrir un autre message pour reprendre confiance en elles et vivre dans cette liberté de pouvoir enfin être elles-mêmes. Pour cela, indique que tu participes à la campagne en cliquant sur « J’y vais ».

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Si ce n’est pas encore le cas, tu verras que tu pourras être fière d’être qui tu es !

Bastien Cuenot.