• Tu as envie de voir des personnes trouver leur liberté en Christ ?
  • Tu aimerais que tes amis, ta famille et autres personnes proches puissent découvrir l’amour de Jésus dont tu bénéficies ?
  • Tu pries pour que de nouvelles personnes rejoignent les rangs de ta communauté/ton église ?
  • Tu n’as pas de mal à partager ta foi, mais tu ne vois pas forcément de conversions ?

Je suis face au même constat ! J’ai beau partir dans les rues pour parler de ma foi, faire partie de plusieurs groupes et mouvements d’évangélisation, ma soif de voir des conversions n’est que trop peu assouvie. Nous sommes face à un dilemme : Donner envie aux personnes autour de nous de vivre l’évangile !

Deal ou pas deal ?

On aimerait que nos églises se remplissent, qu’elles se renouvellent, qu’elles accueillent de plus en plus de monde et soient une réponse aux problèmes de la société. En même temps, je constate que nos églises se remplissent souvent par des chrétiens d’autres églises, déçus de leurs précédentes églises et qui ont besoin de changer. Les sujets de prières à l’église comptent de nombreuses prières ressemblant à celle-ci : « Seigneur, amène de nouvelles personnes dans notre église nous voulons que nos familles soient sauvées« .

J’ai fait cette prière.

J’ai longtemps suivi un système où les chrétiens vont à l’église et les non-chrétiens deviennent l’affaire de Dieu. Là où je crois, sans le moindre doute, que Dieu est capable de tout faire sans que nous n’ayons à intervenir, je suis également convaincu que Dieu a prévu de travailler avec son Eglise et non pas en restant de son côté ! La Bible est, en ce sens, une succession d’histoires où Dieu interagit avec l’Homme.

J’en viens donc à me poser la question suivante :

Si Dieu a prévu de travailler avec nous mais que le travail soit si peu concluant, est-ce que les chrétiens respectent leur part du deal ? 

Certains peuvent penser que nous n’avons plus aucun deal avec Dieu vu que nous ne sommes plus sous la loi. Obéir serait-il devenu une nouvelle forme de loi dans nos esprits ? Jésus nous a délivré de devoir mériter notre salut, mais il n’a pas oublié de mentionner que :

Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent – Matthieu 11:12 – La Bible

Que faisons-nous des 80% ?

Les statistiques montrent que 80% des personnes venant dans une église pour la première fois y sont venues accompagnées de quelqu’un qu’elles connaissaient. Autrement dit, 80% des nouvelles personnes que compte une communauté chrétienne, entreront dans une église grâce à l’intermédiaire d’un chrétien qui l’aura invité au préalable.

Nous, les chrétiens, avons donc la responsabilité de ces 80% ! Elles ne viendront certainement pas côtoyer nos églises pour y vivre la communion fraternelle que nous pouvons y vivre, si nous n’endossons pas la mission que Jésus nous a donné d’aller parler de l’amour de Dieu à toute la création.

Face à ce constat, je te propose de ne pas demander à Dieu d’amener plus de nouvelles personnes dans ton église, mais qu’Il crée des occasions où nous allons pouvoir parler de l’amour de Dieu autour de nous.

Témoignage à l’appui

On se trouve dans un tout petit village de Franche-Comté. Ma mère vient pour la première dans une église qui prônait l’importance d’avoir une relation personnelle avec Dieu parce que sa mère – ma grand mère – n’a pas l’air de se fatiguer des refus que ma mère renvoie à toutes ces invitations. Elle se disait :

Je vais y aller une fois avec elle. Ça va lui faire plaisir et moi je ne l’entendrais plus me casser les pieds chaque semaine avec son église. 

Ma mère accompagne ma grand-mère et elle se trouve dans un endroit où elle va découvrir l’amour de Dieu en chaque personne qu’elle rencontre pour la première fois. Elle repart avec plein de questions et finira par revenir chaque semaine parce qu’elle y a trouvé des enseignements pour nourrir sa soif de Dieu et une famille pour l’entourer dans son nouveau cheminement.

Aujourd’hui, j’aurais pu ne pas être chrétien, ni travailler pour Dieu à plein temps si ma grand-mère n’avait pas invité ma mère semaine après semaines. Et c’est sûrement ton cas à toi aussi. Pense à toutes ces personnes que tu pourrais amener à un nouveau carrefour et leur permettre de démarrer un nouveau tracé. Les générations après elles en seront bénies, comme j’en ai été béni.

N’oublie pas ces 80% ! Elles renferment en elles le potentiel de libérer d’autres personnes à leur tour.

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Bastien Cuenot.