La sécurité de l’emploi ne l’aura pas emporté face à la passion de Carlos Payan ! Il a démissionné de la Fonction Publique pour se consacrer à plein temps à répandre le plus beau des messages. Plus que jamais déterminé à oeuvrer à l’unité des Chrétiens avec son équipe, Carlos déclare haut et fort que “Tout est possible à celui qui croit”.

 

Dans un précédent article, Carlos Payan, nous a raconté dans quelles circonstances le mouvement Paris Tout Est Possible s’est formé et comment il a su mener de front son double statut de fonctionnaire-missionnaire avant de démissionner. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont venues assister à ses conférences, de nombreuses guérisons se sont produites et des processus de guérisons sont en cours, quand d’autres sont en liste d’attente…

 

Tu veux connaître la suite de son histoire ? Accroche-toi, car avec Carlos, il faut s’attendre à être surpris !

Des dizaines de milliers personnes te suivent dans tes rassemblements et tu as réussi à créer une réelle synergie dans l’organisation de tes mouvements. Comment as-tu fait pour fidéliser les volontaires pendant toutes ces années ?

C’est vrai qu’en 15 années de service j’ai eu la grâce de vivre la fidélité de mes compagnons de route. Personne n’a abandonné…

Aujourd’hui, nous avons formé 500 équipiers de prières et 32 chefs d’équipe dont certains m’accompagnent dans mes déplacements. Nous nous rendons là où nous sommes demandés et cela se produit très souvent ! L’unité et l’humilité, qui est un chemin de guérison, sont conjugués avec la forte notion que l’on a tous besoin les uns des autres. Comme l’explique si bien l’apôtre Paul en utilisant l’image du corps et de ses membres dans 1 Corinthiens 12:14-31.

“Je n’ai pas besoin de toi » ne fait pas partie de notre langage.

On n’oppose pas les onctions, elles nous sont complémentaires et nécessaires, il n’existe donc pas de rivalité entre nous. On ne réagit pas en orphelins en ayant peur des autres. Le sentiment de rejet ou de comparaison n’existe pas, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on se sent en danger. L’amour de Dieu, déposé en chacun de nous, a transformé les membres de l’équipe en véritables amis. J’amène les uns et les autres à devenir des pères et des mères spirituels à cause des besoins qui sont posés les uns sur les autres… On apprend à le devenir ensemble.

Les nombreux voyages ainsi que les écoles de guérison qui se tiennent tous les ans à Paris contribuent à développer cette unité déjà bien présente.

Aujourd’hui, tu es missionnaire-pasteur à plein temps, comment as-tu compris qu’il fallait que tu laisses ton ancien travail pour être 100% consacré à l’évangile ?

L’année 2017 est une année très spéciale, c’est une année triplement jubilaire :

  • pour les protestants qui fêtent les 500 ans de la réforme
  • pour les juifs qui fêtent les 50 ans de réunification de Jérusalem :  le Yom Yerushalayim
  • pour les catholiques qui fêtent les 50 ans du Jubilé d’Or, renouveau charismatique

De plus, aujourd’hui, il n’y a jamais eu autant de chrétiens sur la surface de la Terre en même temps dans toutes les églises… et pourtant, jamais aussi peu en Europe. Proportionnellement à sa population, la France est devenue la première terre de mission en Europe.

Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la conservera” (Luc 17:33)

J’ai saisi cette occasion historique et unique en profitant de cette année symbolique pour poser un acte prophétique fort en démissionnant de la fonction publique : je suis passé de fonctionnaire à missionnaire. Je n’ai pas pris une “disponibilité”, comme on le fait souvent dans la fonction publique, car l’évangile ne s’essaie pas, on s’y donne et on s’y abandonne jusqu’à se perdre

“L’évangile ne s’essaie pas, on s’y donne et on s’y abandonne jusqu’à se perdre !”

Comment vois-tu l’évangile avancer en France et Francophonie dans les prochaines années ?

Comment je le vois ??? Mais on n’a pas le choix ! Il faut avancer !

Depuis 2 ans que je sillonne toute la France régulièrement, je suis de plus en plus positif grâce à tous ces réseaux qui se connectent pour évangéliser. De plus, depuis ces dernières années, des intercesseurs du monde entier se focalisent sur la France. Je suis donc très optimiste !

“On n’a pas le choix, il faut avancer pour évangéliser notre pays !”

Quelles positions les chrétiens devront prendre selon toi?

Je n’ai pas de leçons ni de conseils à donner, tout ce que j’ai à dire se résume dans ces 2 phrases !

« Si tu ne veux rien vivre, ça marche, d’autres ont essayé avant toi !
Si tu prends des risques, tu verras des miracles ! »

Comment inspires-tu les gens à évangéliser et comment t’y prends-tu entre deux dénominations du christianisme ?

C’est simple, quand on a découvert un trésor, on n’a qu’un souhait et un objectif : le partager. D’égoïste qu’on était, on devient généreux ! On ne peut pas sortir indemne quand on propage le message de Jésus.

« Plus on s’implique, plus on est impacté.  Plus on l’est, plus on transmet ce qui nous a impacté. »

C’est permanent, contagieux, il se développe en toi la fierté d’être choisi par Dieu. Mais il y a confrontation, on va livrer une bataille lorsqu’on décide d’évangéliser.

“Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit.” (Rm 1:16)

Et puis, l’adrénaline est de la partie : Dieu nous donne la possibilité de vaincre notre peur (je n’ai pas honte de l’évangile !), de la dépasser, ce qui permet aux autres d’être libérés et de rencontrer le bonheur.

On se doit de proposer aux gens qui nous entourent “le bonheur et la grâce”… On a déjà le “tout accompli” de Jésus à la croix, autorisation déjà faite “d’aller par tout le monde”… Alors, qu’en est-il de notre volonté ? Parfois, il nous en manque…

“Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie.” (Ps 23:6)

Comment je m’y prends ? Je propose une évangélisation “kérygmatique” aux Catholiques comme aux Protestants, selon Jean 3:16 : “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.” et Romains 10:9 : “Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.

“Kérygmatique”, cela vient du Grec “kerygma”, qui signifie : proclamation, message.

Ce terme a été utilisé pour désigner le contenu essentiel de la foi en Jésus-Christ annoncée et transmise aux non-croyants par les premiers chrétiens. Ce mot continue à être employé aujourd’hui pour évoquer la proclamation missionnaire de l’essentiel de la foi chrétienne. C’est le même message pour tous.

“Je ne me prends pas au sérieux quand je prends Dieu au sérieux.”

Et puis, j’aime utiliser l’humour et citer des anecdotes amusantes et représentatives. Je souhaite apporter à l’évangile, quand je l’annonce, une note déconcertante de simplicité avec un soupçon de folie… comme l’exprime encore l’apôtre Paul : “Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie !” (2 Co 11:1).

L’humour n’est-il pas un langage universel ? Je ne me prends pas au sérieux quand je prends Dieu au sérieux.

 

Tu as la possibilité de retrouver Carlos Payan lors de conférences évangélisation, guérison ou louanges, accompagné de pasteurs ou prêtres tout aussi charismatiques que lui comme Mattheus Vand Der Steen, Audrey Mack, Jean-Michel Tour, Jean-Luc Traschel, Todd White, Ben Fitzgerald… en consultant l’agenda sur son siteIl y a bien une ville où tu pourras le rencontrer !

Auteur de bientôt 5 livres – tu peux retrouver ses ouvrages directement sur son site il a aussi enregistré 8 albums où il interprète des louanges avec son épouse Agnès et d’autres artistes.

 

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