Qu’est-ce qui peut entraîner toutes ces jeunes filles, ces femmes dans le piège de l’anorexie ? Est-ce dû en partie à ce fléau de la comparaison qui touche notre société ?
C’est dans ce cadre que j’avais lancé une campagne sur la comparaison, qui cherche justement à aider les femmes à sortir de la comparaison et apprendre à s’accepter !
L’image que donne la société sur ce à quoi devrait ressembler la femme, internet, les remarques disgracieuses ou le fait de ne pas s’accepter ni se sentir aimée pour ce qu’on est. Plusieurs raisons peuvent être à l’origine de l’anorexie. Retour sur le témoignage d’une femme anorexique qui s’en est sortie.
Retour sur le témoignage d’une femme anorexique qui s’en est sortie.
C’est le cas de Déborah
- Comment le vit-t-on ?
- Comment s’en sortir et retrouver confiance en soi ?
Déborah Rosenkranz te partage un bout de son histoire, dans la vidéo ci-dessous pour t’encourager ou encourager une personne autour de toi, dans cette même situation.
Trucs à savoir sur l’anorexie
Savais-tu que l’anorexie, qui est un trouble comportemental alimentaire, touche majoritairement le sexe féminin ?
- 230 000 cas avérés en France, touchant la population féminine âgée entre 15 et 35 ans. Elle affecte aussi les hommes, avec un ratio d’un homme contre neuf femmes.
- Tous les milieux sociaux-culturels sont concernés
- On déplore 5 à 10% de suicide ou de tentatives de suicide, suite à l’anorexie.
- Il a été constaté que cette maladie entraîne le décès dans 10% des cas, alors qu’elle peut évoluer de manière positive dans 30% des cas.
Un désespoir pour les 60% restants, pour lesquels il est difficile de rester insensible.
Un regard assassin
Déborah est très claire là-dessus. Elle ne se trouve pas belle dans son corps de jeune fille qui sort à peine de l’adolescence. Au début, il ne s’agit que d’un petit régime, pour perdre quelques kilos, comme beaucoup peuvent le faire. On ne parle pas de maladie à ce stade. Puis ce régime devient de plus en plus stricte, reposant sur la privation, et c’est là la porte d’entrée à l’anorexie.
Attentive à sa perte de poids, Déborah a réussi à berner tout le monde, faisant croire qu’elle mangeait, alors que non. Et là, ça devient compulsif, jusqu’au point de n’avoir plus que la peau sur les os. Mais elle s’en fiche, l’image que lui renvoie le miroir la rassure ! Son regard n’est plus seulement critique, sur quelques kilos à perdre, il devient assassin. Il est en train de la tuer à petit feu, car si la balance a le malheur d’afficher 100 g de plus que la veille, c’est signe d’une très mauvaise journée à passer !
Il ne s’agissait pourtant que d’un petit régime de rien du tout au départ ! Mais la nourriture devient rapidement son pire ennemi. Jusqu’à vivre l’électrochoc de sa vie :
“Votre fille va mourir d’anorexie dans les prochains mois.”
Comment en sortir ?
Que ce soit au travers de la médecine ou d’une intervention miraculeuse, le processus de guérison peut prendre du temps. Il a déjà fallu accepter qu’il s’agissait d’une maladie et non le simple objectif d’avoir un corps de rêve. C’est la première étape du cheminement vers la guérison.
Puis, elle a accepté d’être aidée et pour cela, Déborah avait conscience que Dieu pouvait le faire. Et entourée de ses parents et de sa famille, pour la soutenir et l’accompagner dans les différentes phases qui allaient suivre, elle a dû habituer son corps à manger à nouveau normalement, et réapprendre à être amie avec la nourriture qu’elle vomissait auparavant.
Le soutien émotionnel et physique n’est pas rien dans cette situation. Ressusciter la vie, dans un corps qui se meurt, demande énormément de soutien au vu du découragement que cela peut procurer.
Mais ce qui a fait la différence dans la vie de Déborah, c’est qu’elle a demandé à Dieu de l’aider à se voir comme lui la regarde. Déborah se trouvait probablement laide, grosse, hors des cadres de beauté imposés par la société. Pourtant, quand elle a voulu se voir au travers des yeux de Dieu, elle a appris à se regarder comme une fille parfaite, belle et aimée. Elle peut aujourd’hui reprendre les mots du Psalmiste pour sa propre vie :
« Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et je le reconnais bien.” (Psaume 139.14)
Qui a besoin d’entendre ce message ?
- Si tu te retrouves dans le cas de Déborah qui est tombée dans le piège de l’anorexie
- Si la nourriture est devenue une ennemie jurée
- Si la quête de la silhouette filiforme est une obsession
- Si tu as peur de t’avouer que oui, tu es anorexique et que tu ne sais plus comment t’en sortir
Tu n’es pas sans espoir : ce cauchemar peut s’arrêter, tu peux sortir de ta prison :
- Trouve autour de toi quelqu’un à qui en parler
- Accepte que ce n’est pas une situation normale pour ta vie
- Demande à Dieu de changer ta façon de te regarder et de guérir ce mal-être intérieur
- Entoure-toi de tes proches pour te rappeler la façon dont Dieu te voit et pour ressentir leur soutien lorsque tu voudras tout abandonner
Si tu ne te sens pas concerné(e) par le problème mais que tu connais dans ton entourage quelqu’un qui a de sérieux problèmes avec cette maladie, propose-lui peut-être de regarder cette vidéo (clique dessus et partage-la). Tu peux même commencer à prier pour cette personne et avec elle-même, pour qu’elle découvre qu’il y a de l’espoir pour elle aussi. Tu me crois, si je te dis qu’alors que je préparais cet article, j’ai rencontré une femme anorexique dans un café et j’ai pu lui montré cette vidéo et partagé l’évangile avec elle et prié pour elle ? J’en était scotché ! Crois-moi quand je te dis qu’on peut vraiment faire une différence dans la vie de ces personnes souffrantes.
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