Un de tes proches est touché par la maladie, un drame familial, un traumatisme ? Tu as prié plusieurs fois, tu as peut-être même jeûné pour voir un véritable changement s’opérer, mais tu ne vois rien venir. La situation n’évolue pas et tu te sens démuni face à la souffrance de ce proche, ne sachant comment l’accompagner ou le réconforter. Tu sèches.

Que l’on soit un conjoint, un membre de la famille, un ami ou quelqu’un de plus ou moins proche d’une personne en souffrance, on ne sait pas toujours quelle attitude adopter, ni trouver les bons mots. Et on se sent encore plus impuissant lorsque la situation semble sans issue.

Témoignage

Dernièrement, j’ai été confronté à une mauvaise nouvelle qu’un de mes amis m’a partagée. Sachant que je suis chrétien, sa première phrase a été : “Je viens chercher du réconfort auprès de toi”. Je précise aussi que cet ami n’est pas croyant.

Pendant qu’il me confiait sa peine, je priais intérieurement pour savoir comment réagir et une image m’est venue. Celle de Jésus qui se tient à ses côtés, à nos côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments. Et là, j’ai commencé à l’encourager, tout doucement, sans verset biblique, sans parler de guérison. Du moins, pas encore.

C’est de cette approche que j’aimerais te parler aujourd’hui.

Lorsque la situation impossible devient la clé

On le voit dans la Bible, Dieu a plusieurs fois utilisé des situations impossibles pour rappeler aux Hébreux qu’Il était leur Dieu. Et parfois, certains événements douloureux que nous traversons, ou que des proches traversent, peuvent être la clé ou l’opportunité que Dieu organise pour se faire connaître. Eh non, toute souffrance n’est pas forcément une attaque diabolique.

La réalité, c’est que certains saisissent cette opportunité et d’autre pas. Mais il est une certitude biblique, c’est que toi comme moi avons un rôle à jouer dans cette situation : connecter ces personnes avec Dieu !

As-tu remarqué que la souffrance pouvait amener certains à :

  • S’interroger sur Dieu,
  • S’interroger sur la vie après la mort,
  • Chercher des solutions, de l’aide,
  • Rechercher la paix à tout prix,

après avoir été dévasté par un drame, une maladie grave, la perte d’un proche ? Bon, c’est vrai que certains mettent tout sur le dos de Dieu, mais ce n’est pas le sujet du jour.

Lorsque la souffrance te pousse à chercher la paix

Lorsque mon ami me demande de le réconforter, il ne cherche pas un médicament miracle pour se soigner, il a juste besoin de paix.

Les médecins sont très bons pour soigner et même pour rassurer, accompagner, pour aider une personne en souffrance à s’en sortir. Mais sont-ils capables d’offrir la paix à laquelle nous aspirons tous, quelque part ?

Il suffit de regarder autour de nous. Lorsque survient un drame, quel qu’il soit, on est vite déstabilisé dans notre équilibre de paix. Suite à l’attentat de Strasbourg, on voit l’Homme entreprendre des choses pour retrouver un environnement paisible. La paix est donc une vertu ancrée dans notre métabolisme psychique, qui, lorsque nous ne la ressentons plus, nous place dans une situation inconfortable en quête d’un retour à la stabilité.

Et malgré les meilleurs traitements sur le marché, malgré la recherche toujours plus efficace, la paix ne s’achète pas, ni ne se commande avec une ordonnance. Mais alors :

  • Comment garder des pensées positives quand on passe par la souffrance ?
  • Comment garder de l’espoir en l’avenir lorsque tout semble sans issue ?
  • Comment ne pas penser à des solutions plus fatales pour mettre un terme à tout ça ?

Tant qu’on n’y est pas passé, je ne crois pas que l’on puisse réellement savoir ce que c’est que de vivre la détresse d’un diagnostic fatal.

Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ.” (Philippiens 4:7)

À vrai dire, même en tant que chrétien, il nous arrive de perdre notre paix intérieure dès qu’une mauvaise nouvelle tombe ou qu’un imprévu se manifeste. Mais nous savons où retrouver cette paix qui nous habitait. Mais qu’en est-il de toutes ces personnes qui ne savent pas comment se la procurer ?

Quand tu as tout essayé

Quand tu as essayé les anti-douleurs, la morphine, les somnifères, mais que ton corps et ton cerveau s’habituent et ne calment pas la souffrance, les mots des autres peuvent vite devenir insuffisants pour t’encourager.

Alors que reste-t-il ?

Le médecin de famille

Je me souviens, quand j’étais enfant, de notre médecin de famille qui s’asseyait dans la cuisine. On lui offrait un café, on discutait de la pluie et du beau temps, de l’actualité, de politique et de Dieu, bien sûr ! Il n’était pas là que pour nous ausculter, mais aussi pour nous écouter : secrets de famille, confidences mais aussi joies et réussites des uns, des autres. On avait créé avec lui un vrai climat de confiance, et quand il venait, c’était d’abord l’ami qu’on voyait en lui, avant de voir le médecin.

Tu vois où je veux en venir ? Lorsque tu consultes un médecin pour qu’il te soigne, il y a au préalable une phase d’écoute, qui a toute son importance parce qu’elle permet de poser le bon diagnostic. Et le principe est le même lorsqu’il s’agit de partager ta foi avec une personne en souffrance. Avant de lui parler guérison, délivrance ou de transformation surnaturelles, il y a une phase d’écoute. Tu t’intéresses à la personne pour tenter de comprendre sa souffrance pour discerner comment tu pourras l’accompagner par la suite.

Un petit conseil : n’oublie pas d’écouter ! On peut rapidement se dire qu’on a compris de quoi il s’agit, alors que les symptômes exprimés révèlent souvent un mal-être bien plus profond. Alors, s’il te plaît, n’oublie pas de bien ouvrir tes deux oreilles !

L’ami intime

Mais au-delà de “juste” guérir, la personne comme le ferait un médecin de famille, Jésus veut également être son ami. Celui qui viendra s’asseoir sur le bord de son lit, poser sa main sur elle pour la rassurer ou tout simplement pour l’écouter.

Tu veux faire découvrir à cette personne que Dieu connaît parfaitement la ou les souffrances qu’elle vit et qu’il est capable de l’accompagner, de la soutenir, et bien sûr de la guérir aussi, c’est vrai. Mais en attendant la guérison, il sait se montrer un ami, qui attache plus d’importance à la relation, qu’au résultat.

D’ailleurs, ça me rappelle cette vidéo yesHEis qui illustre vraiment bien ce propos. Si tu ne l’as pas vue, c’est le moment :

Tu peux même partager cette vidéo à un proche qui est en souffrance en ce moment.

  • Aide-le à “voir” Jésus présent à ses côtés, dans chaque étape de ses souffrances.
  • Donne-lui envie de vivre une relation privilégiée où Dieu sera cet ami intime.
  • Propose-lui de prier avec lui – encore et encore s’il le faut – lui montrant que tu crois toujours à cette issue possible, quand lui ne la voit plus.
  • Et rassure-le en lui précisant que Dieu n’est pas envahissant. Il sait se montrer discret et gentleman. Mais toujours présent quand on besoin de lui.

Ma question pour toi : veux-tu être cet ami qui partage Jésus à ceux qui passent par la souffrance ?

 

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