J’ai découvert une étude très ancienne du Sociologue Emile Durkheim  – Le suicide, thèse parue en 1894 mettant en parallèle le taux de suicide avec le taux de divorce. Elle révèle que la famille, la religion et certaines situations politiques “protègeraient du suicide”, que ces dernières jugent “immoral”. Il y a plus d’un siècle et pourtant rien n’a changé ! 

 

Je trouve intéressant que la famille et la religion soient des instances qui protègent les êtres humains du suicide, geste fatal. À l’inverse, la dissolution du mariage souvent suivie de l’éclatement de la famille lorsque des enfants sont impliqués, serait un facteur favorable au suicide. Les statistiques ressortent même que les ¾ des hommes qui mettent fin à leur vie appartiendraient à la catégorie des pères divorcés.

Que vient faire la religion là-dedans ? Je ne sais pas si tu es au courant, mais le terme ‘religion’, du latin religare, signifie en réalité ‘rassembler’ ou ‘mettre en lien’. On est donc complètement à l’opposé du principe du divorce. Alors, nous ne ferons pas l’apologie de tout ce que la religion a fait de mal, laissant derrière elle souvent une mauvaise image de sa signification initiale. Nous ne ferons pas plus l’apologie du divorce en lien avec des actes inhumains.

 

Mais imagine un concept qui pourrait :

  • Améliorer les rapports, les relations entre individus
  • Faire chuter les stats des divorces, ainsi que celles des suicides
  • Remplacer les conflits par une atmosphère de paix

En fait, ce concept existe depuis des milliers d’années. Mais il est souvent occulté. 

Elle a été largement oubliée

Quand je regarde notre société, il reste une valeur quasi inexistante : le pardon.

Est-ce qu’il t’arrive souvent :

  • qu’on te présente des excuses sincères, où la personne a compris la blessure qu’elle t’a causée ?
  • de regarder la tv et de voir des programmes où l’on se pardonne les mauvais comportements, les paroles blessantes, les injures ?
  • de recevoir de ton patron, une demande de pardon pour t’avoir trop mis sous pression sur un projet ?

Personnellement, non. Bien que ça m’est déjà arrivé, je ne peux pas dire qu’on puisse en faire une généralité dans le domaine des relations, et ce, de façon mondiale.

Qualifié de faiblesse, le pardon est une notion largement méprisée aujourd’hui. C’est pour cela qu’on a voulu traiter les sujets de l’offense et du non-pardon, qui touchent absolument tout le monde.

En s’associant avec Majestart, yesHEis a contribué au développement de la campagne “À ceux qui nous ont offensés” pour venir en aide à toutes ces personnes emprisonnées derrière des blessures non soignées et leur faire découvrir la liberté que nous trouvons au travers du pardon de Jésus-Christ.

 

Des blessures qui nous rongent

Quand il y a torts ou dégâts, le plus difficile, c’est de les réparer. Certains sont qualifiés d’irréparables, d’autres d’impardonnables. Pourtant, si le pardon entrait en ligne de compte, il éviterait bien des souffrances pour celui :

  • Qui n’a pas reçu le pardon
  • Qui éprouve des difficultés à accepter d’être pardonné
  • Qui se sent incapable d’offrir son pardon
  • Qui refuse de se pardonner à lui-même

Pas besoin de chercher plus loin que sa propre vie pour reconnaître que le non-pardon n’a jamais rendu quelqu’un heureux. Au contraire, il suscite souvent des souffrances terribles, pouvant entraîner des maladies psychosomatiques, dépressions, addictions, voire même conduire au suicide.

Or, en libérant ses sentiments de colère et de haine par le pardon, il est plus facile d’entamer un cheminement vers une paix intérieure. Finalement, en modifiant ses propres pensées, qui hantent à la fois offensés (victimes) et offenseurs (coupables), nous pourrions remplacer les dissolutions par des réconciliations.

Plusieurs s’y sont essayés et témoignent déjà du pouvoir du pardon dans leurs situations douloureuses qui les hantaient au fond d’eux, sans savoir comment les gérer. Ils ont découvert que chaque blessure pouvait être un terrain propice à accueillir un avenir meilleur. L’occasion de faire refleurir la vie.

 

La pire histoire de l’humanité pardonnée

La religion a souvent éloigné l’homme de Dieu, alors qu’à la base, Dieu a voulu créer une relation entre lui et les humains.

Cette relation a été brisée par l’entrée du mal dans le monde à cause de la désobéissance d’Adam et Ève, vécue comme une véritable trahison pour Dieu. Mais pour Dieu, impossible d’en rester là. Il est un Dieu d’amour, c’est sa nature. L’antidote était d’envoyer Jésus pour nous réconcilier avec lui. Et finalement, la réponse à la plus grande trahison aura été une arme bien plus puissante : le pardon !

Le pardon est au cœur du message de Jésus. Jusque dans la célèbre prière du “Notre Père” : “Pardonne nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés”.

“L’erreur est humaine, le pardon divin.” (Alexander Pope)

 

La possibilité d’un nouveau départ

Ce pardon divin est finalement accessible à tous ceux qui veulent le recevoir. La Bible nous l’explique en 3 étapes :

  1. L’acceptation que je ne suis pas parfait, que je commets des erreurs, que je pèche
  2. La confession : “Père, pardonne-moi, car j’ai commis des bêtises dans ma vie
  3. L’abandon de ses péchés en se donnant les moyens de ne pas recommencer

Voilà un aperçu d’un nouveau départ possible pour toi. Mais pas que.

Ce pardon divin est aussi un appel à l’offrir autour de soi. Un appel à offrir un nouveau départ à l’autre, tout comme nous en avons bénéficiés nous-mêmes, lorsque Dieu nous a pardonné notre péché.

“Avoir du ressentiment, c’est comme boire du poison et s’attendre à ce que ce poison tue votre ennemi.” (Nelson Mandela)

 

Offensé ou Offenseur, nous t’avons préparé un parcours gratuit pour t’aider à t’en sortir.

Tu as remarqué, toi aussi, que les conséquences de l’offense subie sont souvent vécues par la victime et non l’offenseur ? Comme si l’offense n’était pas déjà suffisante !

Le Révérend D. Johnson explique que lorsqu’on pardonne à quelqu’un de tout son cœur, on se libère finalement soi-même de l’emprise malsaine que cette personne avait sur nous. De plus, on lui enlève le pouvoir de continuer à nous blesser, à nous faire du mal.

Et pourtant, nous nous retrouvons également dans le cas de l’offenseur envers une autre victime. Que ce soit dans nos mots, nos comportements ou nos actions, nous avons forcément blessé un jour quelqu’un.

 

Finalement, le suicide est souvent une fuite pour ne plus avoir à faire face aux conséquences des offenses subies. Que ce soit pour le suicide ou tout autre offense subie, la vie a possibilité de refleurir ! 

Découvre le Parcours-vidéo que nous avons créé pour t’aider ou aider un de tes proches, à vivre cette arme bien plus puissante pour combattre tout mal-être :