Voilà bien une période de l’année que la plupart des chrétiens fuient ! Et souvent comme la peste. On fait vite des amalgames et on juge ceux qui voient les choses autrement. C’est d’ailleurs une époque de l’année où tous les chrétiens ne se comprennent pas : Francophones & Anglophones, par exemple, n’ont vraisemblablement pas la même façon de considérer Halloween !

 

À y réfléchir, je me souviens d’un Jésus qui mangeait à la table des non-juifs et se mélangeait avec ceux de mauvaise réputation. Les Juifs le critiquaient, c’est vrai, mais Lui n’avait pas l’air de s’en soucier. Il voulait montrer à ces personnes “différentes” qu’elles étaient, elles aussi, aimées de Dieu.

Alors, si on regardait les choses un peu différemment, cette année, et si on réfléchissait à Halloween, comme une vraie opportunité pour partager Jésus ?

 

Au lieu de « fuir devant les ténèbres » et tout rejeter en bloc :

  • Pourquoi ne pas en profiter pour faire briller la lumière ?
  • Jésus nous a-t-il demandé de cacher cette lumière ?
  • Ne nous met-il pas en garde qu’une lumière allumée en plein jour ne sert pas à grand chose ?

« En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.«  (Jean 1:4)

« Vous êtes la lumière du monde. Une ville au sommet d’une colline n’échappe pas aux regards.«  (Matthieu 5:14)

 

Lumière sur Halloween

Son appellation a beau avoir des origines « religieuses » par rapport à la Toussaint – Halloween, en anglais signifie la veille de la Toussaint –  cette fête est belle et bien « païenne ». Elle célèbre Samhain, le dieu des morts. Elle a été instaurée 300 ans avant J.-C. par un cercle secret de prêtres Celtes qui, tous les 31 octobre, allaient réclamer aux habitants des offrandes, parfois même des sacrifices vivants pour leur dieu. S’ils essuyaient des refus, les prêtres déclaraient tout un tas de malédictions sur la maison.

Aujourd’hui, cela donne : « Offre-moi des bonbons, sinon je te transforme en crapaud bavant« . Bon, ça reste mignon, mais derrière tout ce rituel apparemment innocent ont eu lieu de véritables horreurs des centaines d’années en arrière. Et on peut imaginer que certaines pratiques se perpétuent encore de nos jours.

En réalité, au 21ème siècle, alors que Halloween paraît comme une fête anodine pour la grande majorité, le 31 octobre est inscrit comme la veille du Nouvel An sur le calendrier des sorciers. C’est aussi l’un des 4 plus importants sabbats des sorcières, les quatre jours « cross-quarter » du calendrier celtique. Tu l’auras compris, c’est la fête la plus importante pour les satanistes.

Eh bien, pour nous chrétiens, cela devrait être un moment très important aussi !

Un paradoxe pour les chrétiens

Lors de ces festivals de la mort, des rituels démoniaques étaient effectués pour se protéger des mauvais esprits : sacrifices d’animaux (parfois humains), rondes autour d’autels qu’allumaient les druides. Il est raconté que les fantômes des morts rendaient visite aux vivants. Pour s’en protéger, les Celtes s’habillaient de peaux de bête hideuses et se maquillaient outrageusement pour les effrayer. Voilà pourquoi les costumes d’Halloween peuvent encore être effrayants aujourd’hui.

  • Sont-ils conscients de l’héritage spirituel qu’ils véhiculent sur le ton de la plaisanterie ?
  • Ou alors que sous certains de ces déguisements peuvent se cacher de véritables adeptes de Satan ?
  • La réalité de la peur et de la souffrance sont au cœur même de cette fête lugubre.

Derrière les masques de Frankenstein, les haches plantées dans les têtes blafardes et les sorcières édentées se cachent de véritables personnes. Et des personnes en souffrance !

 

Alors pourquoi serions-nous d’accord de prendre soin d’une personne en souffrance le reste de l’année, mais lorsque des milliers nous montrent qu’elles souffrent, nous préférerions nous cacher ?  

Il faut faire quelque chose ce soir-là. Car la Lumière brille et les ténèbres ne peuvent pas l’empêcher de briller !

Comment s’y prendre ?

Alors peut-être que comme moi, tu te retrouves désemparé pour apporter cet espoir pendant cette fête des morts. Peut-être que tu aimerais partager la vie au lieu de la mort, mais que la globalité des personnes ne comprennent pas ton approche parce que c’est justement la fête des morts.

  • Ne minimise pas le combat spirituel qui se joue

Il y a une invitation pressante de la part de Jésus, à ce que toi et moi brillons dans ce monde. Allons là où il y en a le plus besoin : les ténèbres !

Bien sûr, il ne s’agit pas de jouer au plus futé, en se mêlant à la foule, déguisés en ange, mage ou apôtre !

Avant de rentrer en guerre contre Satan – car c’est bien de cela qu’il s’agit – garde en mémoire que Satan est vaincu :

« Là, il a désarmé toute autorité, tout pouvoir, les donnant publiquement en spectacle quand il les a traînés dans son cortège triomphal après sa victoire à la croix.«  (Colossiens 2:15)

Toutefois, ne tombons pas dans la provocation. Un peu de sérieux s’impose :

  • Prie : persévère dans la prière, avec ton groupe de maison, menez ce combat ensemble
  • Médite sur qui est Jésus : Il est plus grand que celui qui est dans le monde
  • Réalise ta véritable identité : tu as été racheté par le sang de Jésus, ce qui fait de toi son enfant avec toute son autorité

« Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toutes les forces de l’ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal. » (Luc 10.19)

Sachant cela, découvre comment tu vas pouvoir aborder la vie, l’espoir, la lumière dans un monde où rien ne va plus.

  • Tu es la lumière du monde

Te rends-tu compte que se cachent de véritables besoins derrière cette double fête des morts, à la fois religieuse et païenne ? Je te parle parfois de sortir de sa zone de confort, d’oser, de piétiner ses peurs, car tu n’es pas seul dans cette démarche. Jésus lui-même marche avec toi.

Les uns vont rigoler et peut-être se saouler dans une fête qui célèbre la mort et s’enfoncer encore plus dans la souffrance et le désespoir. Les autres vont retourner sur les tombes de leurs chers disparus, toujours en souffrance. Beaucoup ont peur de mourir, d’autres s’interrogent sur “l’au-delà”.

  • C’est l’occasion pour nous de parler de la vie éternelle. Leur dire que Jésus a vaincu la condamnation de la mort éternelle sur la croix pour leur offrir la vie (Jean 6.40)
  • C’est l’occasion de semer l’espoir quand le désespoir touche beaucoup de familles, par la perte de leurs proches, par la maladie, la souffrance. (Jean 10.10)
  • C’est l’occasion de rencontrer les gens sur un terrain qu’ils ne connaissent peut-être pas et apporter la Lumière capable d’éclairer les prisons de leur existence pour les rendre libres. (Jean 8.36)

 

Si tu as envie d’inverser ce phénomène que beaucoup jugent dérisoire, partage cet article et mobilise-toi avec d’autres pour que Jésus brille ce soir-là. J’attends tes témoignages avec impatience !

 

Bastien Cuenot