Si tu regardes sur une semaine, c’est sûrement près de 20h que tu partages avec tes voisins sans même t’en rendre compte. Plus d’un mi-temps par semaine. 

Que ce soit dans ton immeuble, dans ton quartier, ceux que tu croises dans la rue pour déposer tes enfants à l’école ou lorsque tu vas à la boulangerie prendre ton pain, tu es entouré de toutes ces personnes qui font réellement partie de ta vie finalement.

Je n’ai pas choisi mes voisins

C’est loin d’être faux ! Quoique ce n’est pas si vrai non plus. Lorsque tu t’es installé dans ce nouveau quartier, tu as indirectement choisi de cohabiter avec eux.

Mais as-tu déjà remarqué que lorsque nous passons la porte d’entrée de chez nous, nous ne les incluons pas vraiment dans notre vie ? Pourtant, c’est près de 30h de cohabitation ! Pourquoi 30h ? Si tu comptes une moyenne de 3h par jour où tu es chez toi, sur 5 jours, tu es déjà à 15h. Sans compter le week-end. Mais ces 20h se limitent malheureusement souvent à un “Bonjour, ça va ?” ou un “Bonne journée”.

Et si nous changions ça ?

Si tu peux dire que tu es né de nouveau avec Christ, tu as quelque chose en toi que beaucoup de tes voisins aspirent à connaître, sans s’en rendre compte encore. Ta foi entraîne avec elle la possibilité de faire une différence dans la vie de quiconque se trouve autour de toi. Et tes voisins avec !

C’est un sujet que j’ai déjà abordé dans ma boîte de 5 outils, tu t’en rappelles ? Elle est toujours disponible. Ouvre-la ici pour en savoir plus !  

Je n’arrive pas à dépasser le traditionnel “bonjour, ça va ?

Tu  n’arrives peut-être pas à aller plus loin.

Alors, oui, bien sûr, vous parlez peut-être météo, jardinage, enfants, scolarité, mais quand vous abordez ensemble des sujets plus personnels, comme le chômage, la déprime, la maladie ou des difficultés relationnelles, tu n’oses pas leur parler de tes solutions : celles que tu trouves en Dieu.

Puis quand tu rentres chez toi, tu fronces les sourcils, tu te tapes la tête (j’espère que tu ne t’insultes pas quand même) en revenant aux mêmes interrogations et conclusions que la dernière fois déjà :

  • J’y arrive pas. Pourquoi je ne leur dis pas que je suis chrétien ? Que je connais Dieu ?
  • Je pourrais pourtant les aider à changer de vie, leur dire que Dieu a toutes les solutions à tous nos problèmes !
  • Pourquoi je n’ai pas l’audace de prier pour la petite mamie qui a si mal au dos ?
  • Et l’autre fois, quand il y avait un concert à l’église, j’aurais pu en profiter pour inviter ma voisine qui semble si seule !

On est tous pareils. En réalité, on est bourré de peurs, de préjugés, d’a-priori qui nous bloquent, nous empêchent d’ouvrir la bouche et même d’agir. Ces obstacles sont communs, peu importe qui on a en face de soi. Parce qu’on suppose. On imagine le pire. Mais tant qu’on n’a pas essayé, on ne peut pas savoir si ça va fonctionner ou pas ! Et puis, même, si la première fois a été un fiasco, on fera mieux la prochaine fois !

« L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente » – Henry Ford

Comme toi, j’ai moi aussi souvent mis le pied sur la pédale de frein. C’était un tout autre style de public. Je te raconterai plus tard.

  • C’est vrai, ça t’arrive à toi aussi Bastien ?
  • Ben oui ! J’ai toujours besoin d’y travailler ! (ça me rend tout de suite plus “humain”, hein ?)

Ces freins qui nous bloquent

  • La honte : “Que vont-t-ils penser de moi ?
  • La crainte : “Ils vont croire que j’appartiens à une secte !”
  • Les limites : “Je ne sais pas bien parler du salut, moi, je ne suis pas un évangéliste !
  • La timidité : “Je rougis facilement, puis je bafouille, ils vont se moquer !
  • La paranoïa : “Et s’ils deviennent carrément méchants, qu’ils rayent ma voiture, crèvent mes pneus ?” (C’était pour rire, mais sait-on jamais…)

Et si on levait le pied de la pédale de frein et que tu te rendes compte que c’est possible et pas forcément compliqué pour autant ?

Astuces pour des connexions réussies

Il y a un début à tout. Mais avant de te jeter à l’eau, prends le temps d’étudier une à une les astuces suivantes pour les adapter ensuite à ta personnalité ou au contexte.

“J’ai compris que pour créer du lien, le plus important n’était pas de me rendre le plus intéressant pour retenir son attention. L’essentiel est de rendre l’autre intéressant à mes yeux.”

  • L’approche : Avant même de prononcer un seul mot sur Jésus, il s’agit de faire connaissance. Il ne s’agit pas d’être tout le temps les uns chez les autres, mais de gagner la confiance de tes voisins. Cet article va bien t’aider pour te donner des idées. 
  • Les invitations : Des scénarios d’invitations, il y en a des tonnes. Tes voisins apprécieront certainement que tu mettes de la valeur sur eux gratuitement.

    Si tu manques d’idées …

*La Fête des Voisins. C’est passé ? Pas grave ! Pourquoi ne pas “célébrer la rentrée” autour d’un apéro ? Toutes les occasions sont bonnes à prendre pour se faire un apéro. J’en suis devenu un adepte. Et c’est au final des dizaines de voisins du quartier que nous découvrons par ce moyen.

*Un petit déjeûner entre voisins, un repas à la maison, un atelier couture/cuisine/bricolage/déco … ? Tu as déjà proposé quelque chose de ce genre à tes voisins ?

*Et que fais-tu de tous ces rdv extérieurs possibles ? Opéra, cinéma, restaurant, balade, randonnées, exposition, concert, la fête de noël de ton église… ?

*Et pourquoi pas un bon film avec des pizzas ? Voici une liste intéressante

  • Ton comportement : Oui. Tu es une lettre vivante de Christ et ton aptitude à rendre service, à avoir toujours le sourire et un mot encourageant fera la différence.

      Si tu manques d’idées…

*Nourrir le chat ou arroser les plantes/jardin en cas d’absence. 

*Porter les courses de la petite mamie ou de ta voisine qui porte beaucoup

*Ouvrir et tenir la porte

*Proposer du covoiturage pour amener un voisin à la gare prendre son train

*Rapporter le courrier égaré aux bons destinataires

*La liste est illimitée, tu ne manqueras pas d’idées pour l’allonger !

Au fur et à mesure de ces rencontres, tu gagneras une certaine confiance dans les yeux et l’attitude de tes voisins qui ne te verront plus comme un étranger mais comme quelqu’un d’accessible.

Et tout ce que tu leur diras bénéficiera d’une écoute beaucoup plus attentive et active. Et peut-être même que tu pourras leur parler de ta foi ou prier pour eux. Ca m’arrive tellement souvent, que je peux facilement te l’assurer.

N’oublie pas de privilégier l’écoute et de décupler ton attention !

  • En 5 mots : intéresse-toi à l’autre.
  • En 2 mots : sois intentionnel.

Recherche plutôt la profondeur d’une relation, plutôt que la performance (arriver à la convertir ou placer Jésus à tout prix) en manifestant un réel intérêt pour tes voisins.

“Lorsque j’ai compris que mon rôle était d’écouter avant de parler, je n’ai jamais eu autant d’occasions de parler de l’évangile. »

 

Si tu es prêt à relever ce challenge auprès de tes voisins, partage-nous ton témoignage en nous expliquant quelles astuces tu as utilisé avec tes voisins.

Mon dernier ebook t’aidera également à aller encore plus en profondeur avec tes voisins.