Entailles, brûlures, déchirure, fracture…
Toutes les cicatrices que tu portes racontent une histoire. Histoire à plusieurs chapitres ou histoire isolée. La cicatrice est plus ou moins marquée en fonction de la profondeur de la blessure.
Certaines proviennent d’accidents, d’autres de drames moins visibles, mais tout aussi ravageurs. Voire plus parfois.
Peux-tu affirmer, comme moi, que certaines marques ne s’effacent pas ?
Plonger dans un souvenir douloureux n’est pas toujours facile, je te l’accorde. Pourtant, ce soir-là, chez des amis, on n’avait pas prévu de parler de nos cicatrices.
Désastres physiques ou moraux
Je ne me rappelle plus comment on en est arrivé là, mais tu n’imagines pas combien en (re)parler a un pouvoir libérateur, même accélérateur de guérison sur certaines de nos blessures.
L’un d’entre nous, Pierre, a commencé à nous raconter comment il s’était abîmé le ménisque en jouant au foot. Et le voilà en train de retrousser son pantalon pour nous montrer une vilaine trace de 10 cm environ qui zébrait son genou droit. Depuis, plus de sport… et quelques kilos en trop. Aïe.
Puis on a rapidement enchaîné… limite à celui qui avait la plus grande, la plus moche, la plus grave, limite le délire ! Nous voilà partis dans des souvenirs plus ou moins drôles, graves ou émouvants…
- Jérôme nous a montré une vilaine marque sur son crâne : un accident du travail qui aurait pu très mal tourner. Et là, quelques secondes de silence, la voix qui s’étrangle.
- Yannick nous a tous étonné quand il ose dévoiler les boursouflures disgracieuses sur son torse ; il évoque une brûlure au second degré alors qu’il bricolait dans son garage. Il en grimace encore. Voilà pourquoi je ne l’ai jamais vu torse-nu ! La marque avait gravé quelque chose de plus profond en lui : “Personne ne t’aimera avec cette marque de brûlure. Ne la montre pas.”
- Audrey nous décrit une entaille de 30 cm faite par le scalpel du chirurgien pour donner naissance à son petit bout de chou qui n’arrivait pas à sortir tout seul… Et là, elle s’arrête net. Oui, on s’en rappelle tous.
Raclements de gorge, toux rauques, rires jaunes … oui, on a tous des histoires de cicatrices à raconter. Chacune raconte une histoire plus ou moins douloureuse de notre vie, qui laisse des traces autant physiques que morales.
C’est fou qu’on puisse penser que c’est oublié, enfoui ou guéri… pour se rendre compte que pas tant que ça au final. Surtout quand on évoque d’autres blessures, plus intérieures cette fois-ci.
Cicatrices invisibles
Et que faire de celles qui ne se remarquent pas à l’œil nu mais qui font pourtant d’énormes dégâts ? Tu sais ces cicatrices invisibles que laissent l’échec, l’abandon, la trahison, le chômage, la comparaison, le divorce, l’abus, une longue maladie, la perte d’un être cher …
Certaines sont encore béantes comme des plaies jamais soignées. Oui, tu sais de quoi je parle. Celles-là font mal, même très mal.
En réalité, on en a parlé avec un énorme soulagement, parce que, contre toute attente, eh bien, ces blessures-là ont soit tout à fait disparu, ou sont soit en bonne voie de guérison.
Tiens ! Comment s’est possible ?
C’est l’histoire d’une cicatrice bien plus importante, qui renferme toutes nos cicatrices !
Ses cicatrices renferment toutes nos cicatrices
Découvre la Vidéo Cicatrices pour en savoir plus :
Moralité
Quelles que soient nos histoires, elles laissent des cicatrices qui évoquent la souffrance, la maladie et le malheur.
L’histoire de Jésus, quant à elle, parle de pardon et de guérison. Elle se raconte tous les jours et jusque dans l’éternité.
Jésus est celui qui peut effacer toutes tes cicatrices. Les visibles comme les invisibles.
“C‘est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.” (Esaïe 53.5)
- Et si tu Lui demandais de le faire maintenant pour ta vie ?
- Si tu connais quelqu’un qui a des cicatrices indélébiles, veux-tu lui parler de Jésus ?
Et si tu partageais la vidéo Cicatrice à quelqu’un qui souffre autour de toi ?
Bastien Cuenot
Je souffre énormément en ce moment du retour au seigneur de mon fils depuis le 17 novembre 2017 .j’ai le coeur déchiré. je suis une servante de l’Éternel. je suis tellement mal les mots me manquent pour m’exprimer. c’était mon seul enfant.
Yvette Amélie k depuis le Cameroun
Des cicatrices, des marques j’en ai eu. Face aux difficultés de la vie, aux challenges j’ai dû grandir par la force des choses