Dernièrement, je suis allé dans la belle ville de Bordeaux et j’ai rencontré Elom. Nous avons échangé autour d’un café et j’ai été plutôt surpris de la facilité avec laquelle il évangélise.

Tu sais bien que mon truc à moi, c’est de te donner des astuces et des clés pour t’aider à rendre Jésus pertinent dans ton quotidien, auprès de ton entourage ?

Et ben, écouter Elom m’a beaucoup encouragé et détendu aussi ! Parce qu’on peut être blindé d’enseignements, on peut sortir tout frais d’un institut biblique et être bien assuré spirituellement,… finalement il n’y a qu’une chose qui fait la différence !

Tu veux savoir laquelle ?

Avant ça, fais un tour sur sa page Facebook pour voir ce qu’il fait !

La “méthode Elom”, elle vaut le détour !

Je ne suis pas trop pour les méthodes, à la base, quand on parle d’évangélisation, mais lui, il défend la sienne. Je l’ai forcément bombardé de questions, comme j’aime bien faire ! Et tu sais comment je suis sorti de notre rdv ?

Je te laisse deviner.

Elom, qu’est-ce qui t’a motivé à aller évangéliser dans les rues ?

Il y a environ 1 an et demi, j’ai commencé à aller dans les rues.

Tout a commencé alors que je lisais le livre des Actes des Apôtres. Je l’ai souvent lu, mais cette fois-ci, c’était différent. J’ai été travaillé, remué et tellement bouleversé… je parcourais les chapitres et je pensais :

“Mais qu’est-ce qui cloche chez moi ? Pourquoi je ne peux pas faire comme eux ?! Pourquoi je n’impose pas les mains aux malades comme eux ?”

Pourquoi je n’agissais pas avec la même autorité que les Apôtres ?! J’étais vraiment dérangé de ne pas faire comme Jésus, comme les Apôtres, d’autant plus que Jésus nous dit que :

“Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers mon Père.(Jn 14:12).

Dieu nous invite à aimer les autres comme nous-mêmes. C’est cet amour pour les autres, c’est cette volonté de les aider à vivre une totale restauration qui me poussent également à aller dans la rue et bénir les gens sans rien demander en retour.

Le but n’est pas forcément qu’ils donnent leur vie à Christ dans un premier temps, même si c’est l’idéal ! Mais Jésus nous a donné gratuitement Sa puissance que j’ai envie de partager avec les autres.

“Le Saint-Esprit m’avait tiraillé et je ne pouvais plus rester passif ! Je suis parti alors dans les rues en binôme.”

En lisant la Bible, j’ai pris conscience que j’avais déjà la puissance de Dieu mais je ne l’avais pas réalisé jusque-là. En priant Dieu avant chaque sortie, je m’appuie sur Lui et Lui demande des paroles de connaissance pour les personnes que je vais interpeller. Je sais alors qu’Il m’accompagne quand je pars à leur rencontre.

Comment se sont passés tes débuts, ta première approche ?

Je ne suis pas à proprement parler un “timide”, je suis à l’aise, plutôt cool avec les gens. J’attends de Dieu une parole de connaissance afin qu’Il m’indique pour qui je dois prier et pour quel sujet. Lorsque je reçois quelque chose, je dis aux personnes concernées que j’ai reçu une information les concernant. Que ce soit une douleur à un endroit précis, ou un problème qu’ils vivent et je leur demande si je peux prier. Je n’impose pas systématiquement les mains aux gens, j’attends que Dieu me guide. Toujours.

L’une de mes premières expériences a été incroyable ! Nous sommes allés sur les quais de Bordeaux. Pendant que nous prions pour quelqu’un qui souffrait de maux de dos, il nous a confié finalement qu’il avait une jambe plus courte que l’autre depuis sa naissance.

Nous l’avons fait asseoir et alors qu’on priait pour lui, j’ai senti sa jambe repousser entre mes mains de 3 à 4 cm. Juste énorme ! On a été bluffés par la puissance de Jésus !

“Je suis allé sur les quais et entre mes mains, j’ai senti une jambe repousser alors que je priais pour un problème de dos. Il manquait 3 à 4 cm, énorme !”

Est-ce que tu es devenu différent après avoir vécu ton premier miracle ?

Oui, bien évidemment, il y a l’excitation qui te gagne, une joie incroyable ! Alors, on y retourne, on va à la rencontre d’autres gens, on veut bénir et encore bénir, on veut voir d’autres miracles ! Et ça a pris une telle ampleur que je me suis senti “mal” parce que je voyais tous ces besoins, toute cette souffrance, et je me sentais seul, impuissant, notre binôme a vite été débordé ! J’ai crié à Dieu de nous venir en aide, de solliciter des coeurs avec la même compassion pour guérir les gens dans la rue. Un groupe de 30 personnes s’est rapidement formé et nous nous répartissons maintenant dans les quartiers de Bordeaux !

Tout le groupe a été contaminé.

Il a suffi que notre binôme donne le coup de pouce à chaque personne, comme pour les activer, alors que la puissance de Dieu habite déjà en chacun de nous :

“Le Royaume de Dieu opère par la puissance présente en chaque croyant. la foi du premier donne de l’audace au second, et cela gagne tout le groupe.”

Avant de commencer, tu t’es bien inspiré d’un mentor ?

Pour tout te dire, j’ai eu la chance d’avoir un super coach : Todd White ! La simplicité de Todd m’est restée en tête : évangéliser dans les rues, c’est pas seulement un ministère qu’on applique une à deux fois par semaine, c’est adopter un lifestyle. Prendre conscience qu’on a l’autorité de Jésus dans toutes les situations de notre vie. Dès qu’une situation te paraît anormale, hop, tu pries, et Dieu agit avec puissance. De toute façon, on ne peut rien faire sans Lui !

Par exemple, j’étais dans un camp de jeunes à Limoges et pendant un match de basket inter églises, un des jeunes a été gravement blessé ; plusieurs d’entre nous avons vu sa cheville se tordre et gonfler immédiatement. On a eu vraiment mal pour lui, le pauvre !

Avec un pote, Baptiste, on l’a porté et isolé, car il ne pouvait plus poser le pied par terre.. Alors on a prié, simplement, dans le nom de Jésus. Et on a vu sa cheville se dégonfler, là, sous nos yeux ! Énorme ! Par la suite, des examens n’ont rien révélé, sa cheville était en parfait état.

“Prier, c’est un mode de vie. Pas une roue de secours dans les cas extrêmes. C’est faire comme Jésus, complètement relié au Père, 24h/24.”

Tu es en train de me dire que tu n’as pas suivi de formation particulière, que tu n’as pas étudié de “méthode” ?

Oui, c’est exactement ça : si ce n’est de m’inspirer de Todd White qui a pris conscience lui aussi qu’on a la même puissance que Jésus et qu’on peut faire comme Lui !

J’ai pris Dieu au mot.

Je Lui ai demandé de voir Sa puissance, de voir le miraculeux. Et Dieu m’a pris lui aussi au mot ! Il me permet de voir la guérison immédiate, et pour celles qui ne se voient pas, je Lui fais confiance pour la suite ! Je dis aux personnes de croire que cette semence de guérison a été semée en eux et que Dieu continue d’agir.

Pendant ce temps-là, il ne faut pas oublier qu’on en a profité pour parler de Jésus et de ce qu’Il peut faire dans les vies des personnes en face de nous. Sa parole a été annoncée. On ne sait pas, mais Dieu sait quand et comment d’autres graines seront semées jusqu’à maturité, jusqu’à la conversion.

Il ne faut surtout pas penser que “ça ne marche pas” quand on ne voit pas le miracle. On a parlé de Jésus, et ça, c’est inestimable ! Qui sait si elles ne vont pas croiser d’autres chrétiens dans les rues, se retrouver à un événement chrétien ?!

On ne sait pas ce que donnera notre graine ni comment le fruit va mûrir. Ce qui est sûr, c’est que nous, on sème et que c’est Dieu qui fait croître !

Que se passe-t-il pour les personnes touchées par Christ, que deviennent-elles ?

Justement, je t’ai dit au début que j’ai été remué par la Parole de Dieu et j’ai même compris que j’étais complètement à côté de la plaque quand Jésus nous a dit :

Allez [donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Mat 28:19).

J’attire l’attention des gens une fois guéris que Jésus les aime et que c’est Lui qui a opéré cette guérison. Je les invite ensuite à accepter Jésus dans leur vie. S’ils acceptent, je prie avec eux la prière de repentance et d’acceptation de Jésus.

Une fois les personnes touchées par le Christ, elles sont invitées à participer soit à un culte ou suivant l’âge à une réunion de Jeunesse pour que l’église locale prenne ensuite le relais.

L’église locale peut accompagner également avec le baptême d’eau puis d’Esprit, conduire la personne à vivre une vraie relation avec Dieu, en l’aidant dans son nouveau départ à la fois spirituel et matériel suivant les situations. En plus, nous avons la grâce d’avoir une église locale qui s’est bien investie socialement dans la cité à travers la Banque Alimentaire, l’accompagnement scolaire et administratif etc…

On ne peut pas se lancer à l’aventure tout seul, sans son église locale. C’est ce que j’ai appris aussi au travers de Todd White, parce que c’est très biblique de relier les membres au corps de Christ : l’Église. L’Église a le devoir d’encourager, de soutenir le ministère des évangélistes. Cela sous-entend aussi, que derrière, il est important de mettre en place une structure : relations d’aide, réinsertion pour les plus démunis. On ne peut pas laisser un SDF sur le trottoir, pour moi, c’est une vraie souffrance que de repartir sans proposer dans l’immédiat de solution concrète, efficace. J’ai déjà de la chance que dans notre église il existe un service social avec la Banque Alimentaire et un accompagnement administratif et juridique.

As-tu découvert ce qui a fait la différence, chez Elom ?

  • Il n’est pas sorti d’une conférence et s’est dit : “J’ai un appel d’évangéliste !”
  • Il n’a pas juste visionné des vidéos sur le sujet pour se former et se lancer
  • Il a obéi à la mission première que Jésus nous a confiée

Il fait ce que Jésus nous a ordonné tout en le prenant au mot car Jésus est un encourageur hors norme ! “Vous ferez de plus grandes choses que moi” !

 

Si toi aussi, comme Elom, tu ne peux plus lire les Actes des Apôtres sans bondir de ton fauteuil… alors c’est le bon moment de prendre Jésus au mot et de faire une différence.

Et si je te proposais de te lancer en 15 jours seulement, au cours du Défi 15 ?

  • Tu pourras prendre conscience des préparatifs et de l’action !
  • Tu finiras par te rendre compte que toi aussi tu es capable de partager ta foi (dans la rue ou ailleurs)