• C’est un réflexe automatique chez toi ou tu n’en es peut-être même pas consciente,
  • Tu passes ton temps à observer les autres : au bureau, quand tu fais du shopping, quand tu manges au resto, ou même quand tu vas à l’église,
  • Tu ne peux t’empêcher de te comparer aux autres : ce qu’ils possèdent et que tu n’as pas, ce qu’ils sont et que tu n’es pas.

Et puis, tu cries à l’injustice parce que ta meilleure amie gagne plus d’argent que toi, parce que ta voisine a un plus beau chéri que le tien, parce que ta petite soeur a une plus grande maison que toi. Pourquoi elles et pas moi ?

Plus tu vas sur les réseaux sociaux, plus tu attises ta jalousie. Plus tu es attentive aux médias, plus ce sentiment d’injustice grandit.

Parce que je suis moi-même sorti du piège de la comparaison, que dirais-tu de saisir, ici, quelques clés qui t’aideront à te libérer à ton tour ? 

Merci à Lisa Giordanella de PassLe Mot d’avoir accepté de participer toi aussi à cette campagne et aider de nombreuses femmes à sortir de la comparaison

10 pensees - twitter

Jalouse, moi ? Mais pas du tout !

La comparaison est un accélérateur ou catalyseur de jalousie… Plus tu vas te comparer aux autres, plus ta jalousie sera attisée. Tu n’en es pas consciente, parce que c’est dans ton subconscient que ça se passe.

T’es-tu demandée pourquoi tu te compares aux autres ? Pourquoi les autres se comparent aux autres ? Oui, tu n’es pas la seule à être tombée dans le piège de la comparaison.

Il ne te viendrait jamais à l’idée de te comparer à une gazelle sous prétexte qu’elle court plus vite que toi ? Ou à un colibri parce que tu ne trouveras jamais une aussi belle robe que son plumage ? Et que tu te rendes malade à cause de ça, tu trouves que c’est impensable ? Ridicule ?

En effet.

Parce que la comparaison naît entre individus d’une même espèce. C’est humain. Je ne crois pas avoir entendu dans des documentaires animaliers qu’une matriarche éléphante était jalouse des oreilles de sa cousine. Ou de la longueur de sa trompe.

C’est un comportement humain accentué par la société qui cultive la perfection avec des critères sans cesse modulables, basés sur des tendances elles aussi sans cesse renouvelables.

C’est dans la nature humaine que de se comparer entre individus. On ne peut pas s’empêcher de s’identifier à l’autre, ce qui va créer cette réaction que tu as peine à reconnaître : la jalousie. Pourquoi ? Parce qu’elle ne signifie pas uniquement que tu veux avoir le mari de ta voisine et sa voiture, la voix d’Estelle, les jeans de Mélanie. Mais cela soulève des émotions douloureuses et des sentiments inconfortables qu’on va tenter de comprendre ensemble.

1er sentiment : Dévalorisation ou Mauvaise image de soi

Tu te regardes sans indulgence. Tu te dénigres facilement et te dévaloriser est devenu ton passe-temps préféré.

  • Face au miroir, tu critiques ton nez trompette, tes yeux pas assez grands, l’épi obstiné dans tes cheveux. Te rappelles-tu seulement que tu as fait craqué Pierre, l’homme de ta vie ? Et que vous avez fondé une famille ? Que vous vous aimez depuis plus de 18 ans ?
  • Dans ton travail, tu trouves que tu es moins rapide que les autres. Tu es peut-être plus consciencieuse ? Que tu as du mal à rire aux blagues de tes collègues parce que tu ne les comprends pas. Peut-être qu’il n’y a rien à comprendre, et qu’elles sont stupides ?
  • A l’église, toutes tes amies sont dans des services que tu trouves plus honorables que le tien : louanges, accueil, relations d’aide. Et toi, tu n’es qu’à la pouponnière. Peut-être, mais réalises-tu que c’est grâce à toi que les mamans peuvent se ressourcer sans être dérangées ?

2ème sentiment : Manque de confiance en soi

  • Tu baisses facilement la tête et tu regardes souvent tes chaussures, quand tu marches ?
  • Tu as l’impression que tous les yeux se braquent sur toi, quand tu traverses une salle. Parce que tu as pris du poids ? Ou que tu es mal coiffée ? Et si en fait, personne ne te regardait, ou qu’ils admirent simplement tes bottes de cavalière ?
  • Tu crois que quand les autres éclatent de rire, c’est parce qu’ils se moquent de toi ?
  • Tu as souvent peur des autres, de leurs réactions, d’être rejetée.
  • Tu n’as pas toujours le courage d’affronter tes collègues, tu ne te sens pas capable à 80% de ta journée ?

As-tu remarqué depuis quand tu avais perdu de ton assurance ?

Est-ce à cause des rides au coin de tes yeux ? Les jeunes ont peut-être la peau plus lisse et sans tâche, le corps plus svelte et ferme, mais dis-toi qu’on a besoin de ton expérience, de ton savoir-faire. Ta maturité qui n’est pas seulement liée à ton âge est profitable à ton entourage.

3ème sentiment : La honte

Tout ce que les autres possèdent et que tu n’as pas, tout ce qu’ils deviennent et que tu n’es pas aura pour effet néfaste de créer une fausse image de toi.

Tu vas alors te convaincre que tu as hérité du pire : physique ingrat, mari un peu patoche, enfants très bruyants, boulot rasant, voix de crécelle (Tu aurais tout donné pour chanter comme Estelle !), look banal (Pfff, elle a de ses Jeans, Mélanie…).

Si tu restes focalisée sur les différences, tu cours le risque toujours plus grand d’entretenir des pensées négatives sur toi et tu crouleras bientôt sous le poids de la honte.

  • Tu as honte de tes formes généreuses ? Certaines femmes t’en piqueraient bien un peu !
  • Tu as honte de dire que tu es assistante administrative ? Pense que sans toi, ton équipe serait perdue !
  • Tu as honte parce que tu ne portes pas des Levis ? Oui, mais tu préfères investir dans les tenues vestimentaires de tes enfants. Tu ne supporterais pas qu’on se moque d’eux, alors tu sacrifies ton budget pour eux.

Un esprit de compétition

Les concours APMM sont ouverts : à celle qui a le plus, le mieux, le meilleur. Tu n’es peut-être pas obligée d’y participer ?

  • Ta meilleure amie Stéphanie gagne plus que toi. T’es-tu au moins posé ces questions : Les voudrais-tu, ses responsabilités ? Pourrais-tu supporter de travailler 60h par semaine ? Quand tu quittes ton bureau à 16h30, elle a encore au minimum 4h de travail devant elle.
  • Le mari de ta voisine est plus beau et plus grand que le tien. Il a une plus grosse voiture, aussi. Oui, mais tu as vu, l’autre soir ? Il est parti en trombe dans sa BM, et ta pauvre voisine lui courait après, en larmes. Un coureur de jupons et un macho fini, paraît-il.
  • Ta petite soeur a un plus grande maison que toi ? Accepterais-tu de t’éloigner de la ville pour pouvoir vous en offrir une ? Et l’entretien, derrière, tu aimerais y passer tous tes weekends ? C’est vrai, tu n’es pas reconnue pour tes talents de jardinière mais de cuisinière.

Ce n’est pas de ta faute si tu vis dans une société où règne un esprit de compétition ? Oui, mais tu n’es pas obligé d’y participer non plus, tu sais ? La société a des valeurs de la perfection qui lui sont propres. Et si tu cultivais tes propres notions de la perfection en définissant d’abord ce qu’est l’excellence pour toi ?

L’autre soir, tu as invité des amis, et tu as très mal pris une phrase balancée innocemment : “Ma belle-soeur fait le meilleur couscous au monde”. “Ah, et il était pas bon, mon couscous ?”

Si tu veux vivre heureuse, il est important que tu comprennes que la comparaison est un obstacle à ton bonheur. Tu risques l’empoisonnement de tes pensées, qui vont influencer tes humeurs, bouleverser tes journées, ruiner ta santé et pourrir tes relations. Cette fuite en avant, pour avoir, être et devenir comme les autres, peut t’entraîner dans des réactions en chaîne encore plus douloureuses que la jalousie, comme l’amertume et la frustration.

La diversité crée la richesse

As-tu seulement imaginé combien la vie serait triste, insipide et incolore si tout était uniforme ?

  • Si tous les êtres humains étaient clonés = un seul et même archétype de la beauté ?
  • Si toutes les villes se ressemblaient = une architecture unique ?
  • Si tous les plats avaient le même goût ? Et ton couscous ?

Notre monde est riche de la diversité d’individus : à travers leurs comportements, leurs idées, leurs expériences. Grâce à ses différences, chacun contribue au progrès, à l’innovation, à améliorer et embellir la vie des autres.

Tes différences sont ta force, tes atouts et des privilèges à entretenir jalousement ! Pense à tout ce que tu peux apporter avec tout ton vécu.

Bien au au contraire, sois généreuse avec tes différences et réjouis-toi de tout ce que les autres ont et sont, pour eux et avec eux ! 

Tu existes d’abord en temps qu’individu avant d’appartenir à une collectivité, à un groupe, si c’est ça qui te motive.

Dieu t’a créée, il t’a attribué de (grands) yeux, des cheveux auburn (avec ton épi), une (belle) peau et le nez (joliment en trompette) que tu critiques tant.

Dieu a créé la diversité ! Regarde les millions d’espèces dans la flore et la faune qui existent. Pourquoi crois-tu que Dieu n’ait pas préféré reproduire à la chaîne, plutôt que toutes ces différences, la plupart invisibles à l’oeil nu ?

De plus, Il a privilégié la création d’un original, pour que chaque espèce se multiplie. Parce que Dieu est un Dieu créatif, un Dieu qui aime chaque individu dans la diversité.

Dieu t’a créée. Tu es toi. Personne n’a été et ne sera comme toi. Tu es unique et incroyable. Tu es une femme  précieuse et merveilleuse que Dieu Lui-même a formée dans le ventre de ta mère.

Pourquoi crois-tu que Dieu se soit donné cette peine de créer cette diversité, alors qu’il aurait pu tout aussi bien créer des clones, des êtres identiques en tous points ? 

C’est Parce qu’Il t’a créée incomparable, par amour pour toi.

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Pour t’aider ou aider une amie à sortir du piège de la comparaison, nous avons préparé un parcours gratuit de 10 pensées pour vaincre la comparaison qui t’apportera des témoignages de femmes qui se sont lancées dans le combat contre la comparaison et souhaitent te partager leurs conseils et ressources pour retrouver confiance en toi.

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Tu as déjà cette victoire en toi, donne toi l’occasion de la vivre réellement pour que d’autres puissent s’inspirer de toi !

Bastien Cuenot.