J’ai toujours cherché à contrôler l’ensemble des domaines de ma vie! Que ce soit ce que je disais aux personnes autour de moi, l’image que je voulais qu’ils aient de moi, mais aussi ma relation avec ma famille jusqu’aux conversations que je pouvais avoir avec Dieu, tout et absolument tout passer par le filtre du contrôle! Je devais rester maître de ma vie et de ce que les gens devaient penser de moi!
De mouton à prisonnier
Etant ado, j’étais plutôt un mouton! Je suivais la bande de copains, je les imitais dans leurs gestes et leurs blagues parce que je pensais que c’était la meilleure façon de s’intégrer dans leur groupe.
Puis un jour, j’avais envie d’indépendance, me défaire de cette frustration de regarder les copains comme les petits chefs. J’ai donc commencé à cheminer hors de cette bande, moi aussi j’avais le droit d’être un chef! Il fallait donc se montrer fort et courageux, que j’étais quelqu’un de solide sur qui on pouvait compter lorsqu’il y avait des projets à porter. Je cherchais la liberté, je me suis moi-même jeté en prison!
– « C’est décidé, je serai fort! » –
Ma soif de tout vouloir contrôler a pris de plus en plus d’ampleur, jusqu’à ce que fabriquer une autre personne face aux autres et fuir tout moment à être seul face à moi-même et finalement face à Dieu. C’est décidé, je serai fort! C’est la croyance que j’ai développée et entretenue pendant de très longues années ensuite, jusqu’à devoir réellement faire face à moi-même pour la première fois.
De prisonnier à libérateur
J’ai alors compris que le fait de montrer mes faiblesses, accepter qu’on connaisse mes insécurités et mes anxiétés… être vulnérable finalement, allait m’apprendre à m’ouvrir aux autres et comprendre le quotidien des personnes qui souffrent. J’ai découvert la liberté de Dieu, celle qui t’accepte comme tu es et qui te rend fort dans tes faiblesses.
J’ai donc commencé à changer ma façon d’aborder les gens avec le message de Jésus. Je peux les aborder désormais en leur expliquant que par mon vécu je peux comprendre leurs souffrances, je peux être une oreille attentive et compatissante. De cette manière, je leur donne la possibilité de me faire confiance et de finalement entendre et comprendre que Jésus – Celui qui m’a libéré de cette souffrance – est aussi Celui qui comprend leurs souffrances et leur propose la même libération.
– « Tes faiblesses portent un grand impact » –
Le paradoxe de ma vie, celui de comprendre que mes faiblesses me rendraient fort, a changé mon existence et me permet aujourd’hui de présenter un nouveau chemin aux personnes à qui je partage Jésus. Tes faiblesses portent un grand impact pour les personnes qui t’entourent, choisi d’en être fort(e).
Tu cherches d’autres outils pour avancer dans le partage du message de Jésus autour de toi? Je t’invite à lire mes autre articles sur ce site et n’hésite pas à laisser un commentaire pour me dire ce que ça t’apporte.
J’ai confiance en ton impact!
Bastien Cuenot.
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